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RÉsuiviÉ ET CONCLUSIONS.
NOTES.
s'égoutte bien, jusqu'à 2 O. 0 0 o mètres cubes d'eau d'égout jour, par ; ce qui, à raison de il o litres par habitant et par correspond à un hectare chiffre supérieur à la moyenne (), pour 5oo habitants, ou à Li.000 hectares pour une ville de 2 millions d'âmes. Ce n'est là, il est vrai, qu'une solution
NOTES A L'APPUI.
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au point de vue de la salubrité; car, au point de vue de la production agricole, il est bien préférable, quand les circonstances le permettent, de réduire considérablement cette dose d'arrosage. En résumé, la distance à faire parcourir aux eaux d'égout m'est rien ; la hauteur à leur faire franchir est peu de chose : tout dépend de la nature du terrain et des facilités qu'il
offre à l'écoulement. Comme il y a bien peu de villes autour desquelles on ne puisse trouver, dans un rayon plus ou moins étendu, quelque endroit propice à des irrigations de prairies, on est en droit de conclure qu'a peu près partout, l'application directe de l'eau d' égeut à la culture est non-seulement un moyen efficace d'assainissement, mais peut encore devenir une opération lucrative pour ceux qui savent la pratiquer (**). (*) En ne s'occupant pas des eaux pluviales, qu'on laisse perdre directement aux rivières. ('") Quand, bien entendu, l'eau d'égout reçoit les matières fécales'de la population ; car c'est là une condition formelle des bénéfices de l'entreprise. Tous les calculs faits en Angleterre ont en vue des liquides ainsi enrichis, et n'autorisent point à conclure que l'opération serait encore profitable si les égouts étaient privés, comme en France, de communication avec les cabinets d'aisances.
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NOTE a.
L'existence des égouts de Londres, comme de ceux de plusieurs cités, remonte à une époque très-ancienne ; mais leur destination
a considérablement varié depuis l'origine. Jusque vers l'année 1847,11 était interdit, sous des peines sévères, de décharger les eaux sales et autres matières infectantes dans les égouts. Les fosses d'aisances étaient regardées comme les vrais réceptables des ordures domestiques, et les égouts comme les évacuateurs des seules eaux de la surface. Plus tard, la mise en communication des maisons avec
les égouts fut autorisée, et, en 1847, intervint le premier acte lé'gislatif qui la rendit obligatoire. Plusieurs des principaux égouts, qui recueillaient de nombreuse sources souterraines, servaient autrefois à fournir d'eau certains quartiers. Tel était, notamment, le cas des égouts de Fleet, de King's Scholars' Pond, de Ranelagh, etc. Ils étaient pourvus de nombreux
barrages sur le parcours, et les retenues d'eau ainsi formées contribuaient à l'agrément de la partie suburbaine de Londres. L'égout de Ranelagh, entre autres, fut affecté, en ,.750, à l'alimentation de la rivière de Hyde Park. Plus tard; Cependant, le lac se trouva tellement corrompu que l'égout fut alors détourné au moyen d'un autre canal construit à travers le parc. La population de Londres avmentant beaucoup, le Stil fut, en quelque sorte, bientôt criblé de fosses d'aisances ; et, comme les aménagements intérieurs de la maison allaient se perfectionnant,
il fallut établir des conduits de décharge, allant des fosses aux égouts. Ceux-ci furent par suite infectés, et l'on dut dès lors substituer des conduits fermés aux canaux découverts pratiqués jusque-là.
Avant l'année 1847 les égouts étaient sous la juridiction de huit commissions distinctes, savoir : celles de la Cité, Westminster, Hol-
born et Finsbury, Tower Hamlets, Poplar et Blackwall, Surrey et Kent, Greenwich et Sainte-Catherine. C'étaient autant de corps indépendants : chacun d'eux nommait ses agents et dirigeait à sa