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NOTICE SUR LE TERRAIN A COMBUSTIBLE
DE LA LOIRE7INFERURE.
des exploitants pour. faire entrer leur houille clans la con-
zeil, et ces dernières doivent se trouver au nord de celles qui sont exploitées à Montrelais, ce qui confirme les idées que j'ai déjà énoncées sur la situation relative des veines
sommation des usines de Nantes, qui monte à plus de oo.000 tonnes par an, sont jusqu'ici demeurés stériles. La houille anglaise est beaucoup plus pure, elle a un pouvoir calorifique beaucoup plus élevé, et les chauffeurs la trouvent d'un emploi beaucoup plus commode, de sorte que les industriels nantais ont toujours préféré faire le sacrifice d'une économie problématique, plutôt que d'être en butte aux réclamations de leurs ouvriers. On peut se rendre compte de cette préférence par les analyses que j'ai faites des houilles provenant des veines actuellement exploitées et dont j'ai consigné les résultats dans le tableau ci-après LES
TOC
MOUMIL.
MONTRELAIS.
CLIES.
COMPOSITION.
Veine Grande Veine du du Sud. veine. Centre
Veine
Veine
du Sud du Mur.
, Veine Veine Veine Vedie us, des us 2 des n°3 des do MaBer- BerBer-
chine.
thau-
thau-
thau-
(harles. deries. deries.
liatièros ridelles.
24
21
20
16
19
16
16
15
16
Cendres
14
15
f
18
15
10
16
17
15
Carbone fine. . .
62
64
64
66
66
74
61
67
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Ces essais ont été opérés sur des échantillons qui représentaient assez bien la moyenne des bouilles correspondant à chaque veine. Les houilles sont souvent pyriteuses, surtout à Mouzeil et aux Touches, où les eaux d'épuisement sont blanchies par le soufre et dégagent de l'hydrogène sulfuré. J'ai dit que d'une manière générale les systèmes de veines donnaient de la houille de plus en plus grasse, à mesure qu'on s'avançait vers le nord. D'après cette loi et les résultats des essais précédents, la veine exploitée aux Touches doit se trouver au nord de celles qui sont exploitées à Mou-
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exploitées dans ces trois concessions.
Les houilles, même avec les 15 à 20 p. 100 de cendres qu'elles renferment, sont déjà employées pour le chauffage des chaudières, et seraient pour cet objet, après un criblage et un lavage convenables, d'un emploi excellent. Elles peuvent donc constituer, en cas de besoin, une réserve utile dont les explorations nouvelles augmenteront certainement l'importance.
Cette observation, même restreinte à un des moindres gisements houillers de la France, peut avoir quelque intérêt, lorsque l'on a paru ces années dernières se préoccuper de savoir si les houilles françaises suffiraient, en cas de guerre, à la consommation de la marine, et si elles conviendraient pour le chauffage des bâtiments de guerre de l'État. Cette question pouvait être douteuse pour des marins, mais je ne pense pas qu'elle pût l'être pour des ingénieurs des mines.