Annales des Mines (1867, série 6, volume 11) [Image 175]

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DANS LA PROVINCE D'ALGER.

SONDAGES EXÉCUTÉS fr.

t.313,60,

Main-d'uvre militaire. Traitement du maître sondeur.

5 954,37 5.619,25 18.302%53 5.900,81 4 211,55

.

.

mètres.

fr.

20,35 de tubes de 0,30 de diamètre. 56,00 172,00

0,27 0,23 0,19

6o/1,119

1./178,110 -1211,0o

2.728,00 5.059,52

66,00 45,00

0,25 0,19

323

Sonclag. e

Mai te sondeur : M. Saury.

Tubes de retenue nécessaires it l'exécution du sondage. métres.

métres.

90,35 de tubes de 0,30 de diamètre./

Prime à M. Kincl .

Fournitures et indemnités diverses. Transports

mètres.

7.850',31

Prix de revient total pour 178,141 de sondage. 26./59',89

Ce qui donne un prix de revient de 146,59 par mètre courant. Si l'on ne tient pas compte de la valeur des tubes laissés dans le trou, ce prix de revient est de io2,5q par mètre courant. Si de plus, on néglige le prix des transports

qui est très-élevé, le prix de revient se 'trouve réduit à le mètre courant. L'abandon du sondage de l'Oued Raider ayant été décidé par M. le général de Wimpffen, commandant la province d'Alger, M. le maître sondeur Saury a procédé, du 1" au 20 novembre i866, à l'extraction des tubes de retenue laissés dans le trou de sonde. Cette opération n'a réussi qu'imparfaitement et avec de grandes difficultés. On a essayé sans succès d'enlever la colonne de om,19 en entier. Après plusieurs coupures horizontales, on a retiré enfin un 78,92

tronçon de 125 mètres de longueur. De même, on a dû faire plusieurs coupures horizontales à diverses hauteurs dans la

colonne de on`,25, et l'on n'a pu retirer qu'un tronçon de 59 mètres de longueur. Les 56 mètres de la colonne de om,27 de diamètre ont été retirés, mais on a dû abandonner les 2o',85 de tubes de om,2o de diamètre. En définitive, on a dû abandonner dans le trou de sonde de l'Oued Kaïder

Le sondage d'El Mesran avait été suspendu en mars 1863 à la profondeur de 45m,7o, par suite de la rencontre d'une couche de sables aquifères qui étaient remontés de 10 mè-

tres dans les tubes , et dont il avait été impossible de vaincre l'affluence malgré des curages répétés. M. le général Jusuf, commandant la division d'Alger, nous avait antorisé en 1863 à conserver le sondage d'El Mesran comme un 'objet d'expérience. On pouvait espérer, en effet, que

l'eau ascendante, venant de la profondeur de 45",75 et s'arrêtant à 5"',85 sous le sol, serait en été meilleure que celle des puits ordinaires d'El Mesran qui fournissent alors de l'eau saumâtre complétement impotable ; mais les insurgés de 1864 ont comblé ce puits sur toute sa hauteur,

et en raison des dépenses qu'il eût fallu faire pour le curer à nouveau, M. le général de Wimpffen, commandant la province d'Alger, a décidé en 1864, sur notre proposition, qu'on ne ferait aucune tentative pour retirer les colonnes qui maintiennent les parois du trou de sonde.

La nappe ascendante trouvée à El Mesran à 45m,7o paraît correspondre par sa température et sa position à la nappe ascendante trouvée à Ain Malakoff à 18 mètres de profondeur. Si à 18 mètres l'on ajoute 21 mètres, différence de niveau comprise entre les deux sondages, on trouve, en effet, 39, nombre qui diffère peu de 45m,7o. La différence 45m,7o - 59m = 6'n,7o s'explique par les différences d'épaisseur que peuvent présenter les mêmes couches en deux .points différents.

La couche de calcaire blanc friable farineux de im,3o