Annales des Mines (1867, série 6, volume 11) [Image 236]

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MINES DE LA PROVINCE DE CORDOUE.

AllîilS DE LA PROVINCE DE CORDOUE.

niers en Espagne ; avant d'arriver à la période d'exploita-

quer s'il est plus ou moins probable qu'elles se correspon-

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tion, les gisements les plus beaux restent, pendant un temps souvent très-long, entre les mains de spéculateurs, pour lesquels l'industrie consiste uniquement à émettre des titres, faire des appels de fonds, ou à chercher des acheteurs; quant à l'exploitation sérieuse et économique des mines, ils ne s'en inquiètent que fort peu.

C'est pendant cette période, qui a duré une vingtaine d'années pour le bassin houiller de Cordoue, que se soit faits au hasard cette multitude de petits puits de 8 mètres à no mètres de profondeur. Mais depuis cinq ou six ans plusieurs compagnies ont cherché à mettre réellement 'en valeur les richesses de ce bassin ; la compagnie Parent et Schaken qui, entre autres mines, possède la fameuse Terrible, fait de grands travaux préparatoires, et pourra, dès l'ouverture du chemin de fer de Belmez à Cabeza del Buey, faire d'assez 'fortes expéditions. :Une autre compagnie espagnole, « la Fusion, '» a voulu, comme son titre l'indique, fusionner les intérêts des nombreux petits propriétaires des mines du bassin ; c'est .principalement -à ces deux compagnies que -l'on doit les quelques travaux sérieux exécutés à Espiel et Belmez. La superficie de ce bassin est d'environ 90 kilomètres quarrés. A la partie S.-S.-E. d est très-étroit, il 'a en ;face d'Espiel une largeur de 800 à 1.000 mètres. A partir d'Espie], en allant au N.-N.-O., le bassin s'élargit de plus en plus et il atteint en face de Villanueva del Rey sa largeur

maximum de 4.5oo mètres; depuis ce point il diminue jusqu'à Belmez où il n'a plus que 5. 000 mètres de largeur, .largeur - qu'il conserve jusqu'à son extrémité N.-N.-0. Les travaux de recherches n'ont pas été suffisamment développés sur l'ensemble du bassin pour que l'on puisse déterminer avec certitude quelle relation de continuité existe entre les couches mises à découvert dans les divers groupes; on ne peut qu'en donner la description .séparément et indi-

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dent entre elles.

Premier groupe. En parcourant le bassin du S.-S.-E. les premiers travaux que l'on rencontre .avant d'arriver à Espiel ont ..mis à découvert trois couches distinctes; elles ont de n Mètre à 1",5o de puissance ; .leur direction est comprise entre 350 et 400, leur pendage 55° S.-S.-O. Elles ont été reconnues par des puits qui ont environ 4o mètres de profondeur. Le charbon est compacte ; il donne une assez forte proportion de .gros, mais il s'agglomère mal par la chaleur; il ne donne pas :de coke à l'air libre; peut-être en donnerait-il dans des fours fermés, méau

langé avec une certaine proportion de charbon bitumineux.

Deuxième groupe. - Dans un autre groupe de mines, situé à 9 kilomètres au delà d'Espiel, et distant du premier de 5 à G kilomètres, ces mêmes couches ont étéTeceupées. On.

ne peut pas affirmer d'une manière absolue qu'elles sont le prolongement des premièreS, mais l'étude extérieure du terrain, la nature des roches encaissantes, qui sont les

mêmes dans les deux groupes, l'uniformité de la puissance des couches et la nature identique des charbons, sont au-

tant de raisons qui autorisent à admettre la continuité comme un fait à peu près certain.

Troisième groupe. - Un troisième groupe de mines, situé à peu près à égale distance d'Espiel et Belmez, se présente dans des conditions analogues. Les couches de ces trois premiers groupes se trouvent situées dans la zone nord du bassin ; dans la zone centrale et

la zone sud correspondante il n'a été fait aucune recherche sérieuse, mais les couches mises à découvert dans le quatrième groupe appartiennent à la zone centrale, et il est à supposer que quelques-unes de ces dernières pourront se retrouver dans la partie sud du troisième et du deuxième groupe. Les affleurements de deux couches, mises à découvert dans le lit du Rio Guadiato à 4 ou 5 kilomètres au S.-0.