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MINES DE' LA., PROVINCE DE CORDOUE. 466 Les houilles appartiennent à la classe des houilles maréchales ou houilles de forge; elles sont-peu compactes, donnent une forte proportion de menu, se boursouflent par calcination et produisent un coke -léger et friable qui serait d'un mauvais emploi pour la métallurgie et les grilles ; elles conviennent spécialement pour les forges; leur emploi sera assez restreint, surtout_ en présence sur les marchés, de diverses houilles répondant mieux par leur nature aux' exigences des différentes consommations spéciales.
Il est en outre peu probable que la production de ce petit bassin puisse dépasser avant longtemps de 2 0 à 25,000 tonnes ; il n'enlèverait donc aux produits du bassin de Belmez que des débouchés insignifiants, même à Seville 'et. à Cadix. Bassin de Vieille-Castille.
A Madrid, les -combustibles. de.
Minez se trouveront aussi en concurrence avec ceux du bassin houiller de la Vieille-Castille. Ce dernier traverse de l'est à l'ouest la partie' septentrionale des provinces dé Palencia et-de 'Léon sur une longueur de près de âo kilomètres: La partie est de ce bassin est seule exploitée par le Crédit nobiller Espagnol à Barruclo, la Santa Esperanza. à Orbo et la compagnie générale' des Mines à Valie: Les mines du Crédit mobilier sont de beaucoup les plus.importantes ; leur exploitation a fourni en 1864 57,02-1 tonnes. Ensemble les trois compagnies peuvent produire- an plus; en' aCtivant les travaux, de 75 à8o,000 tonnes de houilles: Ces houillesalinaentent les lignes du nord, d'AU.- à. Santander; ettelles ne four-,--
Dissent au commerce ou à l'industrie pie des quantités insignifiantes. Les conditions d'exploitation dé ces mines sont ou plutôt ont été assez avantageuses : les sept couches exploitées n'ont, il est vrai, qu'une puissance moyenne de orn,8e et leur pendage est assez fort, de o"10 à am,75, niais le terrain' étant montagneux, on a pu attaquer les couches: au niveau des vallées par des galeries en direction, et l'on a eu jusqu'à'
MINES DE LA P11011NCE DE CORDOUE.
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mètres de hauteur de charbon à:prendre, sans avoir de puits d'extraction à ouvrir. Ces conditions spécialement avantageuses devaient rendre l'exploitation, assez économique, mais actuellement, aux abords du chemin de.
fer, les parties des couches qui se trouvent au-dessus du.ni-
veau des vallées sont extraites, et il faut faire des puits
coûteux pour. extraira les houilles qui sont au-dessous de niveau.
ce
Les houilles sont malheureusement assez impures, certaines couches-donnent jusqu% :15 et 8 p. 0/0 de cendres, et l'on ne peut guère les amener par les machines, à, laver à tenir moins de 8 et 9 p. o/o; elles sont en outre très-fria. hies; il faut pan suite les transformer presque entièrement en coke et agglomérés.
Quant au prix de revient total d'une tonne extraite, il s'élève en moyenne de 58 à 4o réaux, chilhe fort élevé, mais qui par la suite pourrait se trouver réduit à 52 ou
54 réaux. Ces mines alimentent, comme nous l'avons dit précédemment, les chemins du nord de l'Espagne, lés rares industries de la Vieille-Castille et fournissent de .15 à. 20 000 tonnes- à la consommation de Madrid. Examinons dans que le situation lesproduits des houillères
dela Castille se trouveront; par rapport à ceux du bassin d'Espiel et Belmez sur le marche de Madrid. Elles sont à 415 kilomètres de Madrid tandis, que celles de Bernez en sont à 495, soit une différence de 82 kilomètres en faveur des premières, ce qui se traduira par une économie de transports de 9 à 10 réaux au milis par tonne en leur faveur, Cette, différence disparaîtra, si l'on fait: plus tard comme lien a déjà été question une ligne directe de Cordoue à Madrid, mais en attendant l'écart entre les prix de revient dans les deux bassins compensera à peu près cette petite différence dans les prix de transports; on peut donc dire d'une manière positive que les produits de Belmez et ceux