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BULLETIN. 5oo goudron, l'huile de naphte et le de leur fabrication, tels que ammoniaque dont elles ne tirent plus le même profit que suif par le passé.
des affaires
(Extrait d'une dépêche adressée à M. le Ministre étrangères par BOUILLAT, consul de France à Glasgow.)
combustibles à Bencoulen, ile de Sumatra. été découverts de Des gisements de combustible minéral ont Ils 1856 à i86o à l'île de Sumatra, dans les colonies hollandaises. versant occidental de Bencoulen, sur le sont situés dans la résidence parties dans le de la chaîne de montagnes qui divise l'île en deux le sol est abrupte et silsens de sa longueur-. Dans cette région, qui en rendent l'accès difficile. lonné par de nombreux torrents terrain qui ne présente pas moins de Sur une superficie de de largeur, un com14.79, mètres de longueur sur .5.7Lio mètres à la surface bustible minéral ressemblant à de la houille apparaît Les prinéloignés les uns des autres. du sol, en divers points assez Kamouning, non loin cipaux gîtes sont situés près du torrent de de la petite rivière de Kinclan-Flati. Quatre sondages exécutés sur ce point ont donné une moyenne de i i',i i pour l'épaisseur totale des couches de houille. de Pegarnbir, Tout près du précédent gisement se trouve celui escarpées présentent deux torrents dont les rives qui est divisé par L'épaisseur todes blocs de houille de dimensions gigantesques.
tale de la houille est d'ailleurs de i2,20. Kamouning Il paraît vraisemblable que ce gisement et celui de appartiennent au même bassin. En amont, on trouve un troisième gisement, celui de Mangous, les diverses oui n'a pas encore été complètement exploré et dont épaisseur moyenne de 12'00 sur couches de houille offrent une les points où elles ont été observées. superficie de Les terrains explorés jusqu'ici couvrent une mais la couche de charbon, en raison des 7.652.8.o mètres quarrés ; la surface ondulations qu'indiquent ses fréquentes apparitions à plus développement horizontal beaucoup du sol, doit présenter un considérable. possédées auDes données positives, bien que très-incomplètes, coloniale, portent à croire que dans jourd'hui par l'administration
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la superficie indiquée ci-dessus, le volume de houille ne s'élève pas à moins de 20o millions de mètres cubes. Des difficultés de deux genres s'opposent d'ailleurs à son exploigtaotcei
en premier lieu, l'insuffisance de la population et son peu dB pour le travail des mines. Afin de remédier au manque de bras, il serait nécessaire de recourir à l'immigration de colons chinois. Le second obstacle, beaucoup plus sérieux, consiste dans l'absence presque complète de voies praticables. La minime quantité 'otenp;t'
de houille que l'on extrait est transportée à la côte au moyen de charrettes attelées de buffles, par un chemin à peine tracé, qui, pour éviter les collines, les marécages et le passage difficile de quelques torrents, décrit de longues sinuosités; en outre il est rendu impraticable une partie de l'année par l'effet des pluies. Les frais du transport effectué dans ces conditions désavantageuses s'élèvent à la somme de Io florins par tonneau. Cependant la rivière de Bencoulen , navigable à une grande distance de la côte et passant au centre du gisement houiller, pourrait offrir une voie économique et commode; il suffirait de relier les principaux centres d'extraction avec ce cours d'eau par de petits tronçons de voies ferrées. Toutefois la côte de Bencoulen,
exposée à toute la violence des vents et de la mer pendant la mousson d'ouest, n'offre en tout temps que des mouillages peu sûrs et très-éloignés. Il serait donc utile de tracer une voie ferrée le long de la côte jusqu'à la baie de Poulo, qui se trouve à une distance de 18 kilomètres de l'embouchure de la rivière de Bencoulen. C'est dans cette baie que mouillent maintenant le paquebot-poste et le petit nombre de navires qu'emploie le commerce peu actif de Bencoulen.
L'ensemble des travaux préliminaires pour mettre les mines de Bencoulen en plein rapport peut donc se résumer ainsi io Établir un système de petits chemins de fer mettant les principaux centres d'extraction en communication avec la rivière de Bencoulen;
2° Relier par un chemin de fer parallèle à la côte le cours de cette rivière à la baie de Poulo. Toutefois l'exécution de ces travaux exigerait une mise de fonds supérieure aux moyens financiers dont peut disposer la colonie, en sorte que ce riche dépôt de combustible est exposé à rester improductif pour ses possesseurs et inutile pour l'industrie aussi bien que pour la marine, si l'on n'obtient pas le concours de capitaux étrangers. Tom Xi, 18ii7. 55