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PONÇAGE DES PUITS
A NIVEAU PLEIN.
4C,22 extérieurement et 4-06 à l'intérieur. Le trépan fut réduit d'abord à 4-0 4 pour la continuation du sondage, puis au diamètre minimum que comportait la lame, soit
rection à l'ancien établissement de Saint-Vaast, où notre tour avait été installé primitivement. Les travaux préparatoires au placement du cuvelage étaient terminés le 8 août 1865. Les premières pièces avec la boîte à mousse étaient suspendues au-dessus du puits, et, l'ont put commencer à les descendre:. Dès. le 4 sep4tembre, tous les tronçons. étaient posés en colonne, et la base du cuvelage touchait, à la profondeur d'environ 78 mètres. Dans ce moment, la botte à mousse s'était engagée dans le tube de revêtement provisoire en tôle, placé, ainsi que nous l'avons dit, pour garnir les terrains ébouleux. Une résistance inattendue se présente tout à coup à la descente
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o, pour l'emplacement de la boîte à mousse.
Descente du cuvelage. Le cuvelage du puits SainteBarbe est composé du cylindre de la boîte à mousse et de trente-quatre tronçons, le tout en fonte, de im,5o de hauteur. Les collets d'assemblage ont om,o7 de largeur et il y a, entre ces collets, deux nervures dans le corps de chaque pièce. Le diamètre intérieur libre des tronçons est de 5',65; leur épaisseur a été fixée à om,o4 pour les douze pièces inférieures, à om,o55 pour les douze suivantes, et enfin à om,o5o pour celles de la partie supérieure de la colonne.
Au-dessous de la boîte à mousse, il y a, à la base, deux, trousses picotées et des cylindres de raccord en fonte, qui portent la hauteur totale du revêtement métallique à 56 mètres, ainsi que nous l'avons dit précédemment. Le poids de ce cuvelage en fonte est de 200,000 kilogrammes. Il a été frabriqué dans les ateliers de MM. Delebèque et compagnie à Baume. Le polissage des collets, ainsi que l'é-
preuve des pièces à la pression double de celle qu'elles devaient supporter dans le puits, s'est fait sous notre dien acier fondu et plus courtes que les dents ordinaires; on augmente aussi le diamètre des tenons en élargissant les encoches de la lame.
Le 9 mai, on se remet à sonder au grand trépan ; on ne s'aperçoit plus de la présence, sur la banquette du grand puits, des dents cassées; mais on rencontre un énorme bloc de silex. qui forme une bosse d'un côté des parois. L'outil rebondit obliquement à chaque coup du batteur ; les tiges de sondage et de la glissière se brisent fréquemment ; le trépan est ressaisi chaque fois avec la fanchère. Enfin, à force de répéter les
manuvres, on parvient à briser les bancs de silex et à atteindre les terrains argileux imperméables, dans lesquels on arrête le travail du forage.
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du cuvelage, malgré le jeu de om,o5 laissé sur tout le pour-
tour du puits entre les rebords de la boîte à mousse et le cylindre en tôle. Sans doute ce dernier s'était ovalisé soit pendant la descente, soit par la poussée des terrains. On charge le cuvelage en y laissant pénétrer une plus grande quantité d'eau, ou parvient ainsi à faire descendre la co,. lonne de 2 mètres ; on augmente la charge et l'on descend encore de tm,5o. Enfin, le ii septembre, le cuvelage touche lé fond du puits. Nous verrons, par la suite, qu'un accident grave s'était produit dans le passage du tube de revêtement provisoire le premier tronçon du cuvelage, dont le rebord d'en dessous est extérieur,, avait été cassé par les secousses imprimées à la colonne lorsqu'on voulait la forcer à descendre; le sabot de la boîte à mousse, que nous faisions alors en bois, résista mieux à ces secousses et ne fut que légèrement démantelé.
Bétonnage. Le bétonnage ordinaire sur toute la hauteur du cuvelage, se fit dans de bonnes conditions. Commencée le 18 septembre, cette opération était entièrement terminée le e octobre. Picotage de la base du cuvelage. Le 15 novembre, alors