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FONÇAGE DES PUITS
A NIVEAU PLEIN.
nous nous trouvions ; nous allons néanmoins le mentionner,
Après avoir employé vainement, dans ce but, tous les moyens indiqués par la pratique, nous avions pensé que, pour y arriver, il faudrait reprendre l'approfondissement du puits au grand diamètre (il était resté à 65",,ào)., et creuser une rigole sur toute la hauteur du petit trépan, pourle
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afin qu'il serve de guideaux personnes qui auront à s'occuper de travaux analogues. Notre premier projet avait .été de placer la base du cuvelage dans le schiste houiller, parce que nous avions des doutes sur l'imperméabilité des sables vertP, (touilia) quie trouvent au-dessous des marnes. Mais les renseignements qùe nous avons recueillis ultérieurement sur les avaleresses
exécutées dans les environs de Gelsenkirchen, nous out fait reconnaître que, non-seulement les sables verts oie donnent généralement pas d'eau, mais que, même les marnes blanches, qui leur sont supérieures, sont très-compactes et peu aquifères. Nous avons donc placé la base du cuvelage à la partie inférieure des marnes, et nous verrons ,par la suite que nous avons bien réussi. Quoi qu'il en soit, le forage du puits central avait été continué dans le terrain houiller et l'on comptait l'approfondir encore, afin de recouper une couche de houille et de reconnaître la position du puits, relativement aux travaux d'exploitation existants. On venait de traverser un schiste assez
tendre et l'on se trouvait dans du grès houiller très-dur. Un nouveau trépan de 1",57 de diamètre était arrivé récemment à l'établissement pour servir surtout aux travaux du puits n° 2 ; et Comme Cet outil était beaucoup plus lourd que celui dont on avait fait usage jusque-là, on l'employait de préférence .pour battre dans le terrain houiller. Malheureusement la lame de ce trépan avait 5 à 4 centimètres de diamètre de plus que celle de l'ancien outil. Le nouveaù trépan frottait contre les parois de la partie inferieure du puits; il s'était déjà calé plusieurs fois, ce que les chefs
sondeurs avaient laissé ignorer à la direction. Enfin, le 21 août 1866, le trépan fut de nouveau ancré au fond du puits, et les agents charges du travail ne parvenaient. plus à l'en retirer.
dégager. Ce travail nous paraît très-réalisable et nous n'hésiterions pas à le conseiller à l'occasion.
Mais il était inutile dans le cas actuel : en effet, le puits central était à 113 mètres de profondeur et le trépan n'avait que 6",5o de hauteur ; il était donc possible d'élargir au diamètre définitif de 2",5o jusqu'à lo 2 OU T 05 mètres, c'està-dire jusque sur les sables verts ; et l'on se trouverait alors dans un terrain convenable pour asseoir le cuvelage. C'est pour ces motifs que Rous 'avons décidé qu'on laisserait le petit trépan dans le puits central jusqu'aice que, le_ cuvelage fût descendu et rendu ,étanche.
Un enseignement à tirer de ce' qui précède, c'est que l'on ne saurait trop recommander de bien calibrer les outils de sondage chaque fois qu'ils descendent dans le puits. On ne doit admettre d'ailleurs au service des travaux que des contre-maîtres sur qui l'on puisse se reposer en toute confiance; car les infractions qu'ils commettent aux règles de la prudence peuvent avoir, dans les entreprises de l'espèce, des conséquences extrêmement fâcheuses
1,escente du cuvelage. - Bétonnage. - La descente du cuvelage s'est faite sans aucune difficulté. Commencée le 16 mars 1,867, elle était terminée le 6 mai suivant, malgré quelques retards survenus pour ajustement du faux fond. Nous ferons remarquer que, par suite des éboulements
signalés dans les marnes, nous avons fait descendre le afin de pouvoir .draguer grappin par la colonne lé fonds du puits avant de toucher' avec la boîte à mousse. Cette opération s'est faite avec facilité Disons aussi que, au moment où la boîteà) mousse 'alété