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A mrvgAu puo.
FONÇAGE DES PUITS
mines, la pensée que l'on pourrait un jour arriver à creuser les puits à l'aide d'appareils mécaniques,,e.est-à-dire faire des sondages d'un très-grand diamètre. Le 25 octobre 1849, M. ,Kind, le célèbre sondeur, obtint un brevet d'invention pour son procédé ide fonçage des puits à niveau plein. De 1848 à 1854, il entreprit successivement, à la houillère de Stiring (Moselle), trois avaleresses qui ne furent pas menées ,à benne fin. En 1849, M. Mulot, également très-connu par ses tra,
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La société iBelge-Rhénane rae confia le soin de ,réparer
le travail, et c'est alors que je pris le parti de garnir le
vaux de soudage, et notamment par l'entreprise. remar-
'cuvelage en bois,,sur,toute sa hauteur, de cercles en fer cini
- permirent de le consolider.
Le puits ,Léopold est maintenant en pleine exploitation; ,on y extrait de 400 à 45o tonnes de charbon par jour. Son état de solidité ne laisse rien à désirer; Je cuvelage donne ,lieu à quelques suintements aux joints, comme tous les ,revêtements en bois, mais on peut affirmer qu'il est dans des conditions 'aussi favorables que tous les cuvelages ordinaires.
quable. du puits artésien ,de Grenelle, -,fit de .son côté une tentative. d'avaleresse à niveau plein, sur la cencession de
Tel fut notre premier travail qui, sans avoir completement réussi dès l'abord, a cependant été terminé d'une
Hénin-Liétard (Pas-de-Calais); mais son entreprise vint
manière satisfaisante et dans d'assez bonnes conditions de
échouer aussi à l'établissement. clueuvelage (1)_ En 1852,, je fus charge, de concert avec M. Kind, dela direction du fonçage du puits Léopold de. la houillère. Dahlbusch (Westphalie).. G'est là que nous avons employé pour la première fois la boîte à mousse, pour intercepter le pas,sage de l'eau à la base du cuvelage.. Cet appareil permit de
dépenses.
faire un .bétonnage serré sur toute la hauteur du revêtement, et,, nous devons le dire, cette opération -lut, exécutée avec un trèsrgrarml soin., à l'aide de. matériaux parfaitement hydrauliques.; On ne procéda à l'épuisement des, eaux -que
deux mois après le bétonnage., afin de laisser durcir .1e mortier, et celui-ci était parfaitement solidifié, ainsi qu'on a pu le constater ultérieurement. Mais le cuvelage du puits Léopold avait encore été fait d'après le procédé suivi jusque là par M. Kind et par M. Mulot, avec des douves en bois ; c'est ce qui donna lieu à mi accident grave répuisement av.ait, à peine atteint la profondeur de 6o, mètres, que plusieurs pièces. du cuvelage furent déplacées et qu'il .fit une large voie d'eau dans le puits. (*) Notice de, M. Lévy, Bulletin de l'industrie minérale.,.7e année.
Le second puits entrepris sous notre direction est celui dit de Saint-Vaast, commencé en septembre 1854. C'est là ,que, pour la première fois, nous avons employé le système complet breveté en notre faveur, c'est-à-dire le cuvelage en fonte composé de tronçons annulaires, essayés avant leur em-
ploi dans une cuve spéciale, se réunissant pour former un revêtement qui est rendu étanche sur toute sa hauteur, par des joints tournés parallèlement, et, à sa base, par une ,beite à mousse; c'est ce cuvelage que l'on descend en place à l'aide d'un faux fond et d'une colonne centrale, ayant le double but de maintenir l'équilibre et .de donner accès au-dessous de la base du revêtement (*). (*) Ainsi que nous l'avons déjà fait connaître çlans nos publications antérieures, M. Kind, notre associé, avait eu primitivement l'idée des cuvelages en fonte, mais sans indiquer 'les moyens de les rendre pratiques. Nous renverrons à la spécification de nos brevets et au mémoire publié sur les travaux de Saint-Vaast, pour faire apprécier toute l'Importance des études que nous avons faites pour arriver à l'application des cuvelages en fonte, qui est devenue aujourd'hui d'une simplicité incontestable.