Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 120]

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DE L'AMR ET DE SA FABRICATION.

DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.

texte qu' elle ne saurait exercer aucune influence surla qualité des fers ou des aciers provenant de l'affinage de ces fontes. Le dernier volume des Archives de Karsten (t. XXV,

Dans les deux fontes, le résidu insoluble a fourni la majeure partie du manganèse et du silicium, savoir

p. 255, année 1855) mentionne deux analyses qui suffiraient au besoin pour prouver combien les fontes sont des composés peu simples. Elles proviennent des usines de Velterhagen et de Holzlausen dans la principauté de HessenCassel. On y fondait, à l'air chaud et au charbon de bois,

2 I 5,

1 Silicium.

.

Dans celle de Vekerhagen. Manganèse . ( Silicium. . . Dans celle de Holzhausen. Manganèse

2 ,668

6,871 ,545

Le résidu insoluble de la dernière fonte contenait en.

des minerais hydratés tertiaires. La première servait au

outre o,167 d'aluminium et 0,155 de fer. On voit que, dans

moulage ; elle était très-fluide, remplissait bien les moules, mais blanchissait en plaques minces et devenait alors cassante. Sa densité n'était que de 6,668. La seconde, celle de

lesfontes grises, riches en manganèse, le silicium paraît surtout uni à ce dernier corps. Et l'on sait en effet, par les recherches de MM. Brunner et Waler, que le manganèse se combine facilement, par voie de fusion, avec 1 i à

Holzhausen, était légèrement truitée, plus douce et plus tenace que la précédente, mais, comme celle-ci, d'une nuance mate dans les cassures fraîches, ce qui dénote, comme on sait, une proportion élevée de substances étrangères. Par ce même motif, sa densité était également faible, de 6,799 seulement. Les deux fontes donnaient un fort déchet à l'affinage.' Pour l'analyse principale, on fit l'attaque avec un mélange d'acide chlorhydrique et de chlorate de potasse, et le résidu fut examiné à part. Voici les résultats

p. loo de silicium. Ces analyses montrent que souvent les fontes grises renferment au delà de lo p. i 00 d'éléments étrangers, et que' leur nombre est presque toujours considérable. Il en est certainement ainsi de la plupart des fontes noires, peu tenaces, produites sous l'influence d'une allure très-chaude._ Mais même les fontes blanches, provenant de fers spathi-

ques, généralement classées parmi les produits purs, ont en réalité aussi une composition très-complexe. Voici deux.

analyses de l'habile chimiste Frésénius. La première est

Carbone total. Silicium Soufre. Phosphore Arsenic.

Calcium. Magnésium Aluminium . Molybdène. Chrome Vanadium Manganèse.

Fer

FONTE

FONTE

de

de

Vekerlogen.

Holi haus..

2,876 2,748 0,207

2,215 1,981 0,083

0, / 39

traces

celle de la fonte miroitante (spiegeleisen) de Müsen, obtenue en 1862 au charbon de bois avec les minerais du Stahlberg

de Siegen (1. La densité du métal oscille entre 7,60 et 7,66.

0,421

traces 0,146 0,032 0,184 0,080 0,004 8,953 83,383 69,573

0,068 0,352 0,895 0,272 0.014 0,051

traces 2,814 90,718

95,463

(*) État actuel de la métallurgie du fer dans le pays de Siegen,. par M. Jordan, p. 36.