Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 145]

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DE L'ACIElli ET DE SA EAU-ne/T10N.,

-Bessemer à la fabrication des rails. Cette usine n'estime pas le produit suffisamment, régulier pour en faire des essieux,

en toute sécurité. L'expérience des usines d'Autriche devrait cependant pleinement rassurer. M. Krupp n'a rien exposé sous le nom d'acier. Bessemer. La notice imprimée affirme que tous les produits ont été, fondus. au .creuset. On sait cependant,. malgré le mystère dont s'entoure M. Krupp, que plusieur,s appareils Bessemer existent à Essen. Fonctionnent-ils ou non,. et dans quelles conditions ? Je ne saurais le dire. En tout cas, il paraît certain que les aciers supérieurs sont, comme ailleurs, obtenus au 'creuset, et que l'acier Bessemer lui-mm e est souvent

DE L'ACIER ET DE SA EABIlleATION..

de Les tuyères résistent à, douze charges ; elles sont garnies, tôles de fer arintérienr, ce qui. permet de les nettoyer sans

les ébrécher. Cest, un avantage réel, car dans les cornues anglaises les tuyères ordinaires résistent beaucoup moins.

d'ailleurs, dans ce système des grandes. tuyères, la possibilité. d'une prise d'us-sai, à. la baguette .11, Tanner- voit

polie, comme dans l'affinage du cuivre brut (*)-. La charge ordinaire est à Taguilsk de 175o à 1800, kilogrammes, et,

l'u-

d'après. les renseignements fournis par le. directeur de sine, les résultats obtenus seraient des plus satisfaisants.

Appareils Bessemer en. Italie. - En Italie, les premiers essais furent entrepris, sur une. petite échelle, en 186o, directeur de Folonica; puis, en 18-6,, à

par M. Ponsard

refondu a-insi.

Un appareil dressai vient d'être installe dansrusine royale de Kônigslititte en Silésie. Les expériengeSamquelles on s'y

depuis ('a) Le mode d'essai, proposé par M. Tunner, est pratiqué, ingé-

livre ne peuvent manquer de fournir &utiles renseignements sur quelques-points encore- obscurs-du nouveau mode d'affinage.

En Saxe, deux cornues de trois tonnes sont en activité: à Marienhütte- près de Zwickau. On y traite la fonte au coke de l'usine, même, provenant des hématites rouges: et bytnies du pays. Les produits paraissent de qualité convenable Procédé. Bessemer en Russie. Eri Russie, le procédéSesse,

mer est installé, depuis le commencement de! 1865., dansi rune des usines du prince Demidoff à Nischné-Taguilsk (*)..Ouse sert de la cornue' mobile, mais on a remplace les nom-breuses petites tnyères verticales par deuz seules. tuyères, latérales, disposées1 la manière de, celles du .four fixe, sué-dois. Les tuyères- ont om,o4 de diamètre, et sont faiblement plongeantes ;, elles font, comme en Suède, un certain angie! avec la normale, afin de provoquer un mouvement giratoire qui prolonge le parcours du vent au travers de la fonte. (*) Journal, des, mines, d'Autriche 1565, p. 406, (mémoire Tunnel).

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peu, dans plusieurs usines allemandes. M. Douvillé, élève nieur des mines, l'a vu employé- l'été. dernier (i 867) à Griltz, Neula berg et Zwickau. Lorsqu'on veut prendre un essai, on couche recarbula récQption de la fonte cornue ordinaire, comme pour rante et l'on arrête le vent. A l'aide d'une baguette polie ou d'une plaspadelle plus large, on prend par attachement, un dé ou une est hnmédiatement. Son apparence quette de scorie qui se fige arrivé à celle de: l'émail. Aussi longtemps que ce métal. n'est pas supémarron clair, à la surface l'état de fer brûlé, l'émail est brun rieure, et d'une teinte olive pale, presque blanche, dans la cassure. du carA mesure que l'opération avance et que l'action réductive deviennent énergique, les deux teintes bone de la fonte est moins à la. plus foncées. Lorsque le fer est brûlé, l'émail est presque noir le mola cassure. C'est alors surface et tourne au vert-clair dans pinson moine, ment de percerla fonte recarburante, eton en ajoute l'on désire obtenirOu bien, si selon le numéro de dureté, que proportion de fonte à ajouter, on Pau veut maintenir invariable la la perce, plus ou moins tôt, en se réglant sur les nuances; plus ou est moins foncées, que je viens de mentionner % Le premier mode des produits plus fixes. au reste plus sûr et donne certainement Je recommande ce mode d'essai aux mines françaises. Voici la teneur en silice des deux scories extrêmes rapportées d'Allemagne silice., par M. Douville. La scorie brun clair a donné 55 p. mo de Ces résultats s'accordent la scorie de nuance foncée 49 p. loo. foncée avec les analyses de Neuberg, citées plus haut.. La nuancecontient de ce que celle-ci correspond à ta scorie (d) et provient trois fois plus de fer que les scories (b) et (c).