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PRÉPARATION MÉCANIQUE
la vitesse de rotation des trommels. C'est ce qu'on a fait dans plusieurs ateliers. On doit être frappé du faible volume de minerai classé
par l'appareil, surtout si on songe que les minerais du Harz ne sont pas argileux, ne sont jamais boueux et n'ont pas besoin d'un débourbage proprement dit. Avec des minerais argileux, le cube de matière traité par l'appareil devrait être encore bien plus petit ; mais ici la faible production est la condition première de la bonne exécution du travail.
Au point de vue de cette qualité : bonne exécution du travail, le Waschtrommelapparat est sans contredit un des appareils les plus parfaits qu'on ait jamais imaginés. La disposition de cet appareil prouve que si les ingénieurs du Harz ont mis longtemps à adopter les trommels, cela ne les a pas empêchés d'en faire le plus heureux usage et d'en tirer même un meilleur parti qu'on ne l'avait fait générale-
ment. Il faut remarquer qu'en effet, dans le Waschtrommelapparat, les trommels ne fonctionnent pas suivant la disposition généralement usitée, mais d'une manière tout à fait inverse. D'ordinaire on fait passer la matière à classer
d'abord par la partie du trommel qui contient les ouvertures les plus fines, puis successivement par des parties offrant des ouvertures plus grandes. Dans cette disposition, la séparation des plus fines grenailles doit se faire au début, c'est-à-dire quand la masse de matière est le plus considérable : une portion notable des petits grains est inévi-
tablement entraînée par les fragments plus gros dont la
DE L'OBERHARZ.
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la matière à classer est plus fine. Les treillis à mailles fines sont beaucoup moins fatigués que s'ils avaient à supporter le choc des gros fragments : leurs mailles conservent par suite beaucoup mieux leur régularité. Ce sont là évidemment des circonstances très-favorables à l'exactitude du classement.. Le Waschtrommelapparat donne en effet d'ex-
cellents résultats et a exercé, par la perfection avec laquelle il classe les grenailles, la plus heureuse influence sur le travail des cribles. Nous avons retrouvé cet appareil avec quelques modifications de détail dans les ateliers .de Bergmannstrost près Clausthal et de Bergwerkswohlfahrt. Un système analogue composé de 4 ou 5 trommels disposés comme les trommels A, B, C et D, et ne différant du précédent que par l'absence du gros trommel laveur K, sert 'à classer .les matières broyées par les cylindres dans un certain nombre d'ateliers, notamment dans le premier bocard de Clausthal qui sera ci-après l'objet d'une description spéciale. Le trommelapparat de ce dernier atelier se compose de 5 trommels dont le dernier a des mailles de i millimètre seulement cet appareil ne laisse donc aller à la laverie que des grains d'un diamètre inférieur à m millimètre et réserve au travail de criblage des matières qui autrefois ne pouvaient être traitées que sur les appareils de lavage. Tables de klaubage.
proportion relative est très-considérable. Avec la disposition
adoptée dans la Waschtrommelapparat au contraire, les matières sont mises d'abord en présence des plus grandes ouvertures, et ce ne sont que les Matières qui ont traversé les premières ouvertures qui sont admises à passer sur les
Les plus gros morceaux séparés par l'appareil classeur du grubenklein (Ratterwasche ou Waschtrommelapparat) sont soumis à un triage à la main ou klaubage fait par de jeunes garçons de 12 à 14 ans (*). Les anciennes tables de
secondes. A chaque classement partiel ce sont les plus gros fragments, et non plus les plus petits, qui sont éliminés, et la masse devient de moins en moins considérable à mesure que
accompagne le cassage des wânde.
(*) Le klaubage produit les mêmes variétés que le triage qui