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PRÉPARATION MÉCANIQUE
DE L'OBERHARZ.
considérés comme bien moins avantageux que les anciens cribles à cuve depuis longtemps abandonnés. Depuis 6 à 7 ans, on ne trouve plus un seul crible à piston inférieur dans tout le Harz : ils ont tous été transformés en cribles à tamis mobile (Pl. XVII, fig. 8) : il a suffi pour cela de fixer le cadre qui soutient le tamis aa aux deux branches de l'étrier qui supportait le piston. Aussi trouve-t-on actuellement un grand nombre de ces cribles transformés. Ils sont bien supérieurs aux anciens cribles à cuve, mais inférieurs aux cribles à piston latéral, qui se montrent toujours préférables. Aussi les cribles à piston latéral tendent-ils à remplacer les cribles à tamis mobile provenant de la transformation des anciens cribles à piston inférieur et sont-ils déjà un peu plus nombreux que ces derniers.
tube aot quis'élève d'une petite quantité au-dessus du tamis. Un manchon cylindrique pp de même axe que ce tube, est
Crible conlinu pour les grenailles. (Continuirliche Graupensetzmaschine.)
On a construit au Harz plusieurs types de cribles continus pour le traitement des grenailles. Je ne décrirai que le plus simple, qui est représenté Pl. XIII, fig. 1, 2 et 3. C'est du reste le seul modèle de crible continu que j'ai vu fonctionner : c'est celui qui parait destiné à être adopté défi-
nitivement, et qui, en particulier, sera employé dans le nouveau grand bocard (*). Les figures ci-jointes me permettent de décrireitrès-bri ève-
ment cet appareil. C'est un crible ordinaire à piston latéral, avec une petite ouverture circulaire au centre du tamis. Le tamis n'est pas plan : il est légèrement incliné de toutes parts vers l'ouverture centrale. Dans cette ouverture passe un (*) Je ne parle ici que des cribles destinés aux grenailles proprement dites : je parlerai plus loin de l'aftersetzmaschine, crible continu destiné au travail des sables, dont la construction d'ailleurs est tout à fait semblable à celle de la graupensetzmaschine.
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soutenu au centre du crible par une barre transversale en fer A A : l'arête inférieure de ce manchon s'arrête à une petite distance au-dessus du tamis, mais descend un peu au-dessous du niveau de l'ouverture supérieure du tube Ce dernier tube débouche inférieurement dans un autre tube de plus gros calibre BB. On voit maintenant comment fonctionne l'appareil. Les grenailles les plus riches tendent à s'accumuler au fond. sur le tamis. Celles qui sont comprises sous la circonférence du manchon (3 ne peuvent s'élever à un niveau supérieur à l'orifice ri: elles sont. entraînées successivement par le courant d'eau dans le tube cca, puis dans le tube B et enfin dans le réservoir où elles doivent venir s'accumuler. Les matières qui sortent ainsi par le tube aa. ont dû passer dans l'intervalle compris entre l'arête inférieure du manchon p et le tamis : cet intervalle est peu supérieur au diamètre des grenailles traitées. Les matières qui sortent
du crible par l'ouverture a sont ainsi empruntées constamment à la tranche la plus riche. La couche de grenailles riches s'élève bientôt au-dessus de l'arête inférieure du manchon (3, en sorte que les grenailles nouvelles qui arrivent sur le crible ne pourront sortir par le tube a qu'après que l'action du crible les aura amenées à l'aire partie de la tranche la plus inférieure. L'alimentation est continue:
elle se fait par une trémie T que le chargeur maintient toujours pleine. Les grenailles neuves arrivent par un des côtés : le côté opposé présente un déversoir D par lequel s'en vont les grenailles qui ont persisté à faire partie des
tranches supérieures, c'est-à-dire les plus pauvres. Le crible continu pour grenailles est ordinairement double : la partie pauvre rejetée par dessus le déversoir latéral D du premier crible tombe dans un deuxième crible disposé identiquement de même. Les grenailles les plus riches sortent