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PRÉPAEAT1ON MÉCANIQUE
qui à son autre extrémité K est clouée sur une poutre horizontale : cette planche fait ressort et tend à faire avancer la table dans le sens de la flèche f : ce mouvement est arrêté par une tige horizontale BI qui est fixée en I à la planche-
ressort RI et articulée en B sur l'une des branches d'un levier coudé BCD, dont l'autre branche CD se termine par
un bec recourbé D reposant sur une came E portée par l'arbre horizontal qui sert déjà à faire mouvoir le piston. ,Quand cet arbre tourne, à un certain moment le bec D tombe brusquement de m en n : à ce moment la planche produit son effet de ressort et la table reçoit une très-vive secousse en venant heurter le madrier fixe N. Cet eflet se reproduit à chaque tour, par conséquent à chaque coup de piston. Cela posé, supposons que les deux caisses commu-
niquantes soient pleines d'eau et qu'une couche de grenailles recouvre la table : si l'on met l'appareil en mouvement, le piston refoulant l'eau en descendant fera agir cette
eau sur les grenailles, à travers les trous de la table en tôle, comme dans un crible ordinaire ; en même temps cette table recevra à chaque coup de piston une secousse qui tendra à faire avancer les matières de gauche à droite. Si donc on alimente d'une manière continue par la gauche, les grenailles se classeront en couches stratifiées suivant leur richesse, en même temps qu'elles avanceront vers la droite : quand elles arriveront à l'extrémité de la portion de table au-dessous de laquelle se trouve la caisse pleine d'eau, elles seront classées comme les matières le sont sur le tamis d'un crible après qu'on a donné le nombre de secousses ou de coups de piston convenable. Reste donc à enlever les matières par couches horizontales. Pour cela on a disposé deux plaques horizontales en tôle parallèles à la feuille de tôle qui forme la surface de la table. (Pl. XVII, fig. 9, et PL XIII, fig. 7, 8 et 9.) Ces deux plaques sont très-voisines l'une de l'autre et la première est très-voisine de la table. Les matières en arrivant à cet appareil diviseur (M) se séparent
DE L'OBEIIHARZ.
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en trois parties. Ce qui passe entre la table et la première plaque est la portion la plus riche ; vient ensuite ce qui passe entre la première et la deuxième plaque, puis enfin ce qui passe par dessus la deuxième plaque. Chacun des trois intervalles formés par l'appareil diviseur communique avec un canal qui emmène les matières dans un réservoir spécial. Avec un plus grand nombre de plaques, on pourrait, si l'on voulait, diviser les matières en un plus grand nombre de catégories. L'amplitude des oscillations du piston
est telle que, l'appareil étant plein d'eau, cette eau s'élève à chaque coup de piston un peu plus haut que la couche de grenailles. Cette couche de grenailles a une épaisseur de 2 à 5 pouces. La distance des plaques de l'appareil séparateur se règle naturellement d'après la grosseur et la qualité des grenailles traitées. On traite ordinairement au setzherd les plus gros numéros de grenailles. L'alimentation est automatique : on charge les matières dans une trémie A suspendue à un axe F autour duquel elle peut osciller. Cette trémie porte une tige horizontale articulée en B' sur une branche du levier coudé B'C'D', dont l'autre branche repose par la partie recourbée qui la termine sur une came semblable à la came E et portée par le même arbre. A chaque tour de l'arbre, la trémie d'alimentation, maintenue pleine par le chargeur, reçoit une secousse et laisse tomber une certaine quantité de grenailles sur la table en tôle percée de trous.
L'arbre qui porte les deux cames et l'excentrique du piston est mis en mouvement par une courroie passant sur la poulie a. C'est l'arbre moteur des flèches du bocard qui par l'intermédiaire d'une transmission convenable communique le mouvement au setzherd. Le setzherd du dixième bocard de Clausthal est le seul qu'on trouve au Harz : cet appareil ne s'est point répandu Il est loin en effet d'avoir donné des résultats satisfaisants. On l'a trouvé au Harz très-inférieur sous tous les rapports.
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