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PRÉPARATION MÉCANIQUE
DE l!OBERHARZ.
3.65
Les canaux de ,bois icd qui amènent le 'liquide sont .sus-pendus à l'extrémité -Li 'voisine .de 'la circonférence par des
- ficelles :avec clefs de violon ô, qui :permettent :de relever
leette extrémité d. ,À l'extrémité centrale, ces canaux s'engagent dans le petit-réservoir cylindrique- en tôle b qui est -solidaire avec ;les gros bras et tourne avec eux. Ce .petit ijréserv oir,:est ,.divisé par ides cloisons 'en quatre parties corlespondant !chacune à .un des quatre canaux :en :croix. Le liquide itrouble arrive par un canal faiblement incliné II qui à .son ;extrémité se partage en quatre .parties par des cloisons longitudinales (fig..5). :Chacune de ces quatre ,parfies: est-munie d'un orificekpar lequel le liquide tombe dans
gulaire de 8" de largeur et de 6" de hauteur. Cette enrayure a la forme de trichter :avec l'inclinaison que doit présenter la sole de l'appareil. Cette sole est formée de
le réservoir en 'tôle ,b. Les quatre orifices k sont disposés symétriquement autour de l'axe- 0 de lappareil.Chacun des
planches de 1 1/2" d'épaisseur clouées sur l'enrayure. Les matières traitées au trichterherd sont, comme je l'ai
quatre compartiments du réservoir ,,en tôle b :reçoit succes,Sivementlediquide qui s'écoule de: chacun !des quatre ori;fices du ,canal IL L'alimentation reste ainsi .parfaitement constante et uniforme: sur doute la circonférence. Les ,matières à-traiter :sont d'abord chargées dans une cage rectangulaire A formée -d'un treillage en fil de fer.
dit, les sables fins imparfaitement débourbés de ruiner-
L'eau pure amenée par lm canarC tombe d'abord sur un tamis rectangulaire B formé pariune plaque percée de trous
comme une écumoire et destiné à arrêter les impuretés apportées par l'eau. L'eau en tombant ensuite dans la cage délaye les matières qui sont ainsi entraînées dans l'espace videD situé au-dessous de lacage etsont mises en bouillie .parfaite au moyen ,d'un petit Rührwerk (roue .4alettes);E. Une grille G formée de barreaux verticaux .,et placée entre l'espace D et celui, où barbotte :la roue E ;arrête les ordures (pailles, fragments de balais, etc.) qui peuvent se trouver 'dans les matières. :De l'auge .où fonctionne le RObrwerk, :les matières coulent par un-conduit F dans !un petit trommel-K qui ne laisse arriver .à-l'appareil que des ,matières parfaitement délayées. Les . impuretés ,de :toute nature, -les gru-
meaux, etc., tombent par un canal vertical aa dans un
bassin spécial ,kehrherds.
Où
elles sont reprises pour :être lavées aux
Pour compléter cette description il convient d'ajouter quelques détails sur la .construction de l'appareil. Les fondations comprennent d'abord des . assises de pierres, puis de l'argile bien damée maintenue .extérieurement par une .
enceinte de planches verticales assemblées comme les douves
d'un tonneau. Sur cette .argile repose une enrayure (Herdgertiste) (fig. 3) formée de pièces de boisa, section rectan-
schossgerenne (Voir le Mémoire de M. Rivot). Le trichterherd
ne donne pas dupremier coup un produit livrable à l'usine. Il faut repasser à 'l'appareil le produit dégrossi par un pre-
mier travail :on distingue pour le trichterherd, comme pour le stosSherd, le dégrossissage ou Roharbeit et le finissage ou Reinarbeit.
- Des essais comparatifs ont été -faits pour déterminer la
puissance productrice du trichterherd en même temps que celle du stossherd. J'ai déjà indiqué (page 361), les résultats obtenus pour le :stossherd. .,En -rapportant les résultats fournis par le trichterherd au même quantum, on a trouvé que pour traiter 6 centner de
matières (grobes Mehl) au trichterherd il faut en tout 48mi""1"24m pour le dégrossissage et 24- pour le finissage. 'Les matières traitées étaient identiquement les mêmes qu'au stossherd : on.a obtenu .la même quantité de schlieg, 1/2, centner, avec un avantage insignifiant en faveur du trichterherd. au point de vue de la teneur en plomb et en argent. D'après cela, un trichterherd fait en quarante-
huit minutes ce que le stoSsherd fait en une heure trois