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PRÉPARATION MÉCANIQUE
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Trois ateliers sont actuellement en activité à Lautenthal
ils portent les n" 1, 3 et 4. Aucun d'eux ne contient de tables à secousses. Cet appareil est pour le moment complètement abandonné à Lautenthal. Le premier atelier de Lautenthal est assez bien installé la laverie est presque toute neuve. Les troisième et quatrième ateliers sont dans de vieux bâtiments assez délabrés : ils vont prochainement être démolis et remplacés par un nouvel atelier dont la construction est déjà fort avancée. Premier bocard de Lautenthal.
Cet atelier traite des minerais très-blendeux des qualités Schurerz, Pocherz et Bergerz et des menus de mine (Grubenklein) provenant surtout des mines SchwarzeGrube et Massen.
Le premier bocard de Lautenthal contient 10 Un appareil de lavage et classement à râtters (ratterwasche) et huit cribles ; 20 Une batterie de neuf flèches de bocard, un separable des campagnes qu'on employait des fours plus larges. Ces fours,
plus bas et plus larges, avaient l'inconvénient d'occasionner une plus grande dépense de combustible et de favoriser la perte de plomb par volatilisation. Aussi, dès que la préparation mécanique commença à livrer des schliegs moins blendeux, fit-on des essais de haut et sur des fours comparatifs sur les anciens fours de ayant comme ceux de Clausthal 18 à 20'. Ces derniers fours marchèrent très-bien, diminuèrent, comme on l'avait prévu, la perte en plomb et la consommation de combustible. En L855, on adopta ,définitivement un profil à peu près identique à celui des fours à schlieg de Clausthal : la largeur au gueulard est seulement un peu moindre (1' Io" au lieu de 2'), et la hauteur un peu plus considérable (23'4" au lieu de Co',). Les fours de Lautenthal sont donc aujourd'hui un peu plus hauts et un peu plus étroits que ceux de Clausthal. L'influence de la blende se retrouve malheureusement dans la durée des campagnes, qui à Lautenthal n'est guère que de cinq semaines, tandis qu'a Clausthal elle atteint et dépasse même douze semaines,
DE L' 013ERDARZ.
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tionsrâtter et trois cribles, un trommel fin et deux cribles ; 3° Quatre caissons, quatre aftersetzniaschines continues, trois cribles fins, un plannenherd, six kehrberds ordinaires, un kehrherd à blende avec un petit trommel, un crible fin à bras. Tous les cribles, sauf les aftersetzmaschines, sont discontinus : ce sont des cribles à tamis mobile semblables à ceux qui proviennent de la transformation des cribles à piston inférieur. Le dernier crible indiqué (crible fin à bras) est un crible à cuve ancien système : il n'est employé, comme on le verra, que pour des sables assez fins, et on sait que les. anciens cribles à cuve donnaient, pour les matières fines, des résultats très-satisfaisants. Le travail de cassage et triage présente à Lautenthal une certaine complication parce que les minerais sont à la fois blendeux, pyriteux et galénifères.
Dans la séparation des wânde du grubenklein, on divise les wânde en trois catégories, d'après le métal dominant. Nous aurons donc à examiner le traitement de quatre catégories de matières : j° Wânde blendeux (A); 20 Wande de: galène (B) ; 5° %ride pyriteux (C) (*); 40 Grubenklein (D). A. 117(inde blendeux. Ces morceaux sont soumis au cassage et triage (avec scheidage pour berg) : on obtient ; (g.) Stufferz de blende ; () Scheidestufferz blendeux ; (y) Schurerz de blende sans galène ; (y') Schurerz de blende et ga-
lène; () Pocherz de blende sans galène ; Pocherz de blende et galène ; (e) Bergerz de blende sans galène ; (e') Bergerz de blende et galène ; () Berg ou stérile. (Neuf catégories en tout.) N La blende massive est vendue. (f3) Le scheidestufferz blendeux va au banc du scheidage et donne une certaine proportion de toutes les variétés énumérées ci-dessus. (*) Pyrite de cuivre.