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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
M. Cornue! (1) a étudié une couche fluviolacustre qu'on observe, près de Vassy (Haute-Marne) dans le minerai de fer FRANCE.
oolithique du terrain néocomien, au-dessus de l'argile rose marbrée. Cette couche, déjà remarquée par M. To m bec k, a fourni des ossements de reptiles et de pycnodus, plusieurs espèces d'unio,et sur-
tout des cônes de pins, Pinus submarginata, P. rhombifera, P. gracilis, P. aspera. Ce gisement devait former, à l'époque néocomienne, une lagune alimentée, suivant M. C o rn u el , par les eaux de la Moselle et de la Ilaute-Meuse anciennes, dont les bassins étaient déjà esquissés à cette époque.
A la suite d'études entreprises en Espagne et spécialement dans les provinces de Teruel et de Castelion de la Plana (Aragon), où l'étage aptien est très-développé, M. Coq u an d (2) a
donné de cet étage une monographie paléontologique qui comprend la description de 231 espèces, savoir : 3 annélides, 25 céphalopodes, 52 gastéropodes, 1 2 1 conchifères, 9 brachiopodes, 111 échinodermes, 6 polypiers et i foraminifère. Le caractère fondamental du terrain aptien d'Espagne est, d'a-
près M. Co quand, l'association intime des calcaires à Chama ammonia et à Scaphites Yvanii avec les argiles à plicatules et à
Ostrea aquila. Or cette même association a été également observée par M. Co quand en Algérie. Il a donc été conduit (3) à modifier la classification du terrain crétacé inférieur de manière à ne plus attribuer aux étages barrémien et urgonien qu'une importance secondaire et locale. Le tableau suivant résume sa manière de voir actuelle : Supérieur.
I. Étage aptien. Terrain crétacé inférieur.
. .
Marnes aptiennes et couche rouge de Vassy. Néocomien supérieur (L ory), ou néocomien supérieur alpin (P i c te t), ou
.
Inférieur.
VALAIS. M. Il en e vi er (i) distingue, dans le terrain néocomien deCheville, en Valais, les assises suivantes Étage aptien. . . Calcaire rosé. Étage rhodanien. Calcaire compacte jaunâtre à Orbitolites lenticulata et Bequiena Lonsdalei. Étage urgonien.. Calcaire blanc à Requiena ammonia. i° Néocomien à spatangidés avec Toxaster complanatus, Nautilus pseudoelegans, Ostrea Couloni, Belemnites pistilliformis, Ammonites angulicostatus, Ammonites lepidus.
Étage néocomien.
ESPAGNE.
urgonien d' Orbign y), ou argiles ostréennes de Vassy,ouBarrémien(Coquan d), ou ap tien médi-
terranéen (Cogna n d). II. Étage néoeomien...( Marnes d'Hauterive.
( Pierre jaune de Neufchâtel. ,III. Étage vitlenginien (marin), ou wealdien (lacustre).
Bulletin de la Société géologique, XXIII, 558. Monographie paléontologique de l'étage aplien de l'Espagne .Marseille,i866. Bulletin de la Société géologique, XX111, 550.
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2° Calcaire gris néocomien à Ammonites cryptocera et Ostrea Couloni. 3° Néocomien alpin à Belemnitei pistilliforrnis, Ammonites Ixion, Aptychus Mortilleti.
TERRAIN CRÉTACÉ SUPÉRIEUR.
M. Gosse let (2) range dans le gault inférieur cerFLANDRE. tains sables, quelquefois très-blancs et exploités pour verreries dans le département du Nord, qui occupent des cavités du terrain primaire, notamment à Sars-Poteries: ces sables seraient alors l'équivalent du torrent d'Anzin. Ils sont recouverts, à Sars et en d'autres endroits, par des argiles
plastiques accompagnées de lits charbonneux et pyriteux qu'on utilise comme cendres agricoles. Il convient de rappeler que ces sables sont rapportés par quelques auteurs au terrain tertiaire inférieur. NORMANDIE. M. é be r t (3) distingue, entre la craie à bélemRites et la craie glauconieuse, trois assises principales qui sont, de haut en bas : 1° La craie à micraster coranguinum, visible à Saint-Valery-sur-Somme, à Canteleu près de Rouen, à Hardivilliers (Oise), et atteignant 68 mètres de puissance en Normandie. On y trouve des plaques de Marsupites et l'Actinocamax verus. C'est à la base de cette assise que se rapportent, d'après M. N. de Mercey, les couches magnésiennes de Breteuil. 2° La craie à mieraster cortestudinarium, puissante de 152 mètres à Fécamp (i) Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles, IX. 113. (a) Projet d'une descriplion géologique du département du .1Vord. Lille, 1857. (3) Comptes rendus, LXII, 1401, et LX111, 308.
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