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REVUE DE GÉOLOGIE.
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TERRAINS.
leporinum : cette espèce surtout est importante, car on ne l'avait rencontrée jusqu'ici que dans les plâtrières des environs de Paris. On se rappelle (i) la découverte faite en Belgique, BELGIQUE. près de Mons, par Mill. Co rnet et B r iar t, d'un calcaire grossier situé à la base des terrains tertiaires et contenant une faune au moins très-voisine de celle du calcaire grossier parisien. Depuis, ces auteurs ont poursuivi leurs recherches (2) et ont retrouvé des gisements analogues dans la vallée de la Haine. M. d'Ornai i us d'H al loy- (5) voit dans l'existence de ce calcaire un fait en accord avec la théorie des colonies ainsi qu'un argument en faveur de l'hypothèse qui attribue la production des calcaires à des phénomènes thermaux. Des fruits fossiles provenant des lignites d'Ilerrenhut SAXE.
621 Ainsi, contrairement à l'opinion des géologues allemands, il. Hé-
bert exclut le gypse de l'oligocène inférieur pour le laisser dans l'éocène. HÉRAULT.
M. de Rouville (i) a signalé à Montredon, près
de Montouliers (Hérault), une discordance de stratification bien marquée entre le terrain à Lophiodons, équivalent du calcaire grossier et du grès de Bettuchamp et les couches miocènes qui forment le sommet du monticule. Ces couches sont celles qui ont fourni à M. Pey ras beaucoup de dents de Dinotherium avec des restes d'Hipparion et de Rhinocéros.
en Saxe ont été étudiés par M. P o:ppe (4). Il résulte de cet examen,
TERRAIN MIOCÈNE.
d'une part que les lignites en question appartiennent à l'étage oli-
gocène, d'autre part que l'Allemagne jouissait à cette époque d'un climat tropical.
Limite entre le terrain éocène et le terrain miocène. Les géologues continuent à être divisés sur la question de la, limite entre l'étage éocène et l'étage miocène (5). M. Il éner t (6) pense que le maximum de différence paléontolo-
gigue et stratigraphique dans les terrains tertiaires d'Europe, a lieu entre le gypse et les sables de Fontainebleau. On peut donc, suivant lui, classer ainsi les formations tertiaires moyennes:
BOURGOGNE. M. Tour no uer (2) reconnaît la base du terrain miocène inférieur dans les plaques siliceuses à Bithynia plicata et les calcaires marneux à Cyclas Thirriai de la Ilaute-Saône.
Le miocène inférieur et moyen lui paraît représenté, dans la Côte-d'Or, par le calcaire lacustre de Brognon ; les empreintes végétales contenues dans ce calcaire ont été étudiées par M. de Sap o rt a (5), qui y reconnaît une flore tropicale bien caractérisée offrant, comme la flore actuelle des plateaux mexicains, un mélange de palmiers et de chênes. M. Tourn ouer place encore au même niveau le conglomérat de cailloux jurassiques à. Ramondi et Cyclostoma divionense, qui occupe le nord-est du département, de Talmay à Dijon.
( Assise supérieure. Miocène
inférieur.
) I
FRANGE.
ALLEMAGNE.
Calcaire
Oligocène
ou périe u r. de Beauce. Oligocène Sables Assise moyenne. moyen. d'Etampes Oligocène Assise inférieure. Calcaire de Brie et marnes à inférieur.
BELGIQUE.
Limbourg
supérieur. Limbourg inférieur.
Cyrénes.
Éocène supérieur.
Gypse.
(/) Revue de Géologie, IV, 23C. Académie royale de Belgique [2], XXII.
Bulletin de la Société géologique, XXIII, il. Neues Jahrb., 1866, 52. Revue de Géologie, IV, 192 Bulletin de la Société géologique, XXIII, 142.
Lignite de Latdorf ?
Manque.
GIRONDE. M. Delfortri e (ft) a recueilli dans le calcaire à astéries de la Gironde des débris de mammifères dans lesquels M. Ed. Lartet (5) a reconnu un sirénien, un paléothérien, un
hippopotame et un rhinocéros. Cette association rappelle des faits analogues observés dans le calcaire lacustre de Ronzon (HauteLoire). (I) Bulletin de la Socité géologique, XXIII, 148. Bulletin de la Société géologique, XXIII, 769. Bulletin de la Société géologique, XXIII, 253. Actes de la Société Linéenne de Bordeaux [si, VI, toi. Bulletin de la Société géologique, XXIII, 592:
'fomn XII, 1867.
tio