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lERISAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
6,et
62.7
été transportés par les eaux descendant des Alpes Rhétiques. Tous s AÔN E-ET -LOIRE.
CÔTE-D'OR.
ilAuTE-sAÔNE.
ces dépôts seraient rceuvre de courants d'eau et un très-petit. nombre seulement devraient être attribués à l'action des glaciers.
de Grottes du plateau de San-
Grottes d'Echenoz.
Fouvent, etc., â Ursus
spelus etElephas primigenius.
tenay à ursus spelus. Fissure de Nolay à Elephas primigenius.
Graviers de la Saône Graviers vosgiens du (Gray etc.,) à Elephas fond de la vallée. Lit
(
Primigenius et graviers gris, quartzeux, des
bords de la vallée.
de la Saône de Pontaitter à Seurre. Sablières de Lône, Franxault, Montagny, etc. Graviers jurassiques des affluents de la rive droite ( la Tille, la
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ENVIRONS DE ROME.' M. .Ble i c h er (1) a continué ses études sur les terrains diluviens des environs de Rome. Graviers de la Sa ône à Ele.
Il signale l'influence exercée par les volcans du Latium sur la
plias primigenius (Verdun, Chauvots, etc.).
formation des alluvions fluviales de la fin de l'époque quaternaire. De plus, le tuf volcanique stratifié de la porte Saint-Paul, supérieur à une marne diluvienne avec coquilles d'eau douce, lui paraît très-
Argiles et sables coquilliers de la tranchée de
analogue à celui des catacombes de Saint-Laurent, qui pourrait être regardé comme pliocène et d'origine sous-marine. Enfin M. B lei eh er a remarqué, sur la côte du Latium, entre le Tibre et le Mignone, les preuves d'une sédimentation active et d'un soulèvement lent et graduel.
E
Saint-Cosme.
Vouge, la Dhanne, etc.).
Ces divers dépôts seraient contemporains du limon jaune à. Elephas primigenius du pied du Jura et de la Bresse (Mouchard; Salins; Lons-le-Saulnier et Coligny).
Intriois. M. An dr e ws (2) a établi que le diluvium (drift) de l'Illinois se compose de deux couches très-faciles à distinguer : la
BELGIQUE.
M. Godwin- Austen (I) a étudié les, dépôts su-
perficiels de la Belgique ; il distingue, de haut en bas 1° Les Polders, ou lits de vase marine, indiquant un faible exhaussement du terrain. 20 Les sables de la Campine, probablement formés par des sables amenés vers l'intérieur des terres et provenant des,dunes de la période du boulder-clay. Quant au loess ou limon hesbayen. M. G od-
couche inférieure est une masse hétérogène remplie de blocs quelquefois anguleux et où les traces de l'action glaciaire sont évidentes. La couche supérieure est constituée par des sables et des graviers bien stratifiés, avec cailloux roulés. Les caractères du
drift inférieur ont été mis en évidence par la construction d'un tunnel destiné à alimenter la ville de Chicago au moyen de l'eau du lac Michigan.
w in-Au ste n le considère comme dû à la fonte annuelle des neiges.
5° Les cailloux ardennais, qui doivent être rapportés à une période antérieure de froid, à l'époque où l'axe de la contrée était relativement plus élevé qu'aujourd'hui. L'argile à cailloux (boulder-clay), qui viendrait se placer entre les formations 2 et 3, est à peine représentée aux environs d'Anvers. M. M an ganotti (2) a étudié les alluvions anciennes VÉRONE. de la province de Vérone. Il regarde leur origine comme liée aux phénomènes qui ont produit le lac de. Garde et les dépôts avoisinants. La vallée de l'Adige serait une vallée de soulèvement, formée par la dernière grande catastrophe qui a donné aux Alpes leur relief actuel, et les dépôts alluviens qu'on y rencontre auraient (I) Geai. Mag t. III, p.
128.
(2) IYeues 1,2101). 136G, p. 106.
Plages émergées; mouvements récents des côtes. ÉCOSSE. -- En faisant des sondages à Ao milles de la côte d'Aberdeen, dans la mer du Nord, on a trouvé, en une fois, à des profondeurs comprises entre 70 et 8° mètres, quatre espèces de mollusques aujourd'hui vivants, à l'état de coquilles roulées et à demi fossilisées. Ce sont des coquilles habitant les rivages, telles que Purpura lapillus, Littorina rudis, Solen siliqua et Mytilus edulis. Ces circonstances suffisent, d'après M. Da w son (5), pour éta-
blir que ces coquilles n'ont pas été amenées là par un accident, (I) Bull. Soc. qéol., t. XXIII, p. 615. Amerie, Jours., t. XLIII, p. 75. Geol. Mag., t. Ill, p. 150.