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REVUE DE GÉOLOGIE.
M. K. A. Zit te 1 a examiné la diorite à gros SCHRIESHEII. grain de Schriesheim près Heidelberg. Le feldspath blanc, légèrement verdâtre, extrait de cette roche, étant analysé par M. S wiatkow sk y (i), a donné: Densité.
SiO,
Al203
Fa0
MgO
KO
Na0
Somme.
2,769
55,81
29,02
9,91
0,19
1,31
5,13
100,70
Les rapports d'oxygène pour la silice, l'alumine et les bases atome sont 6,88 : 5,1 :i et M. Zi t tel considère ce feldspath comme un labrador. Il nous paraît d'ailleurs qu'il doit contenir de l'eau. Cette diorite serait donc à base de labrador, comme celle de Saint-Maurice dans les Vosges analysée par M. Del esse (2). Parmi les minéraux qui y sont disséminés, M. Zit tel mentionne la pyrite de fer, le sphène, le quartz et en outre l'orthite observée par M. le professeur G. Le onh ar d. Mélephyre. DOBRUDSCHA. M. E. de S ommaraga (3) 'a trouvé la composition suivante pour un mélaphyre de Kokos dans la Dobrudscha
43,31
PO3
Cl
A1,0*3
Fe0
CaO
MgO
0,43
0,04
10,76
10,56
9,68
4,69
679 mélaphyre de Norheim dans la Prusse rhénane. Il a constaté, en effet, que ce mélaphyre en contient quelques millionièmes ROCHES.
KO
Na0
HO
GOS
Somme'
1,86
1,06
3,07
2,61
99,36
- Traces de fluor et de manganèse.
Caesium et rubidium dans le mélaphyre. Le ccesium et le rubidium, ces métaux que l'analyse spectrale a permis de découvrir, sont jusqu'à présent assez rares; ils n'ont guère été signalés que dans le lépidolithe, dans les eaux minérales, clans les eaux des salines, dans le minéral que M. Br eithaup t a nommé Pollux et dans les cendres de divers végétaux. Récemment M. Il. Lasp e y r es VO a reconnu ces métaux dans le Noues Jahrbuch von L eon h ard und Gain i tx, 1866, 641. Annales des miner, A` série, t. XIX, p.149.
Jahresbericht der Eheinie von H. Will und Engelha c h , 1866, 978. Jahrb. der geolog. Reichsanstalt, XVI, 416. Von Dechen. Ne ces Jahrbuch von Leonhard und B. Geinitz. 1866, 75.r,
Oxyde de ccesium Oxyde de rubidium
0,00038 p. 100.
0,00050 p. Ion.
Dans ce même mélaphyre il a trouvé environ 50 de silice ; 5 d'eau; 0,06 de strontiane et de baryte; 0,77 de potasse ainsi que des traces d'acide borique, de chlore, de brome et d'iode. On conçoit d'ailleurs qu'il était intéressant de démontrer l'existence du ccesium et du rubidium dans des roches éruptives aussi répandues que les mélaphyres.
ROCHES VOLCANIQUES.
Des études sur la composition chimique des roches volcaniques
de la Hongrie et de la Transylvanie ont été faites par M. E. de Somma r ug a (I). Se basant sur ses analyses ainsi que sur celles de M. Ch. de H auer et F. d'Andrian, il établit des divisions dans ces roches d'après leur teneur en silice : Rhyolithes Dacites
Grunsteintrachytes et andésites. Trachyt s Dolérites, basaltes
contenant de 77 à 70 p. tee de silice 69
61
61 59
53 57
60
53
--- -
De l'ensemble de ses recherches M. E. de Somm a rug a déduit les conclusions qui suivent 1° Beaucoup de roches volcaniques de Hongrie et de Transylvanie présentent la même composition chimique, bien qu'ayant
des caractères minéralogiques différents. C'est du reste ce qui résulte d'une manière très-nette de la comparaison des analyses faites d'une part sur les roches volcaniques, d'autre part sur les roches plutoniques; car l'on reconnaît que ces roches forment deux séries correspondantes (2). 2° 'routes les roches de Hongrie et de Transylvanie contiennent (i) Jahresbericht der Chemie von H. Will und Th. Engelhach, 1666, 968. Jahrb. der geolog. Reichsanstall, XVf, 48t. Quelques analyses, XVI, 269. Résumés. Jahrb. Min., 1667, 230.
(2) D el e sue. Etudes sur le métamorphisme des roches, in-4. Mémoires de l'Académie, p. 24 à 29.
Extrait des