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REVUE DE GÉOLOGIE.
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lages qui sont construits en pierres non taillées, réunies simplement par de la terre mélangée avec des substances végétales. L'on y a trouvé des instruments en pierres, particulièrement en silex, ainsi des que des couteaux et des flèches en obsidienne. Il y avait aussi poteries accusant un certain goût artisanneaux d'or et même des tique et une civilisation assez avancée. Suivant M. Fou qué, la grande éruption qui a rejeté le tuf ponexistait auceux a précédé l'effondrement du centre d'une île qui falaises actuelles de Santorin et de trefois; car le tuf couvrant les Therasia est coupé à pic comme les laves sous-jacentes. Cet effon-
drement serait donc bien postérieur à l'apparition de l'homme et appartiendrait à l'époque quaternaire. L'on sait, du reste, que dans les volcans de la Sonde, les éruptions actuelles ont, à différentes reprises, rejeté des ponces qui flottaient sur l'Océan et y occupaient de grandes surfaces.
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ROGUES.
pas rencontré d'enclaves liquides, mais de nombreuses cellules arrondies qui ont vraisemblablement été produites par des gaz. On y observe en outre du fer oxydulé, du péridot dans lequel se distin-
guent même des enclaves vitreuses et qui ressemble à celui des scories de nos foyers métallurgiques. Comme le remarque M. Zir k e 1, la structure de cette lave de
Santorin montre bien que ces minéraux ont cristallisé au milieu d'une pâte qu'ils ont quelquefois enveloppée et qui est restée la dernière à l'état liquide. - Les laves rejetées dans les éruptions anciennes et récentes de Santorin ont également attiré l'attention de divers chimistes qui les ont analysées. Donnons d'abord les résultats obtenus par M. Ch. de H auer (i). L Laves des éruptions récentes. A Lave celluleuse et scoriacée, à minéraux peu distincts; de VU Aphroessa. B Compacte, noire, à pâte semi-vitreuse, présentant une cassure incom_
piétement conchoïde et seulement quelques cellules; du cratère
Laves.
Georges Pr. C
Très-cassante, d'un noir de poix éclatant, ayant de rares cellules à l'intérieur qui grossissent vers la partie extérieure; de l'île Reka. Des
SANTORIN. - Les laves provenant des éruptions de 1866 à Nea-
Kammeni près de Santorin ont été étudiées au microscope par M. F. Zirk el (1). Dans leur pâte qui est partiellement dévitrifiée,
il indique des cristaux de feldspaths paraissant se rapporter pour la plupart au sanidine. Ils sont complétement transparents étant réduits en plaques très-minces ; l'on y distingue alors des aiguilles microscopiques allongées, identiques avec celles que renferme la pâte et dont la longueur peut se réduire à omm,00 t et atteint 0", ï dans les plus grandes. Ces aiguilles semblent à M. Z rk el être les
mêmes que celles qu'il a observées dans le quartz des granites, ainsi que dans les feldspaths et dans le quartz de l'eurite et du tra-
efflorescences blanches de chlorure de sodium et de sulfate de soude se sont formées à la surface de cette roche.
D Bombe volcanique, allongée, noirâtre et cassante à la surface, devenant
grise et poreuse vers le centre; elle a été lancée par le cratère Georges I.
e
4.
Ô
-
.5
C
2,524 67,24 13,72 2,414 67,16 14,98
D 2,167 66,62 14,79
,--
2,75 2,43
4,03 4,19 3,99 -
2,170
4,28
A 2,399 67,35 15,72 1,94 B
- -.:.,'
j ?e c
0
0,16
3,60 3,46 3,40 3,99
1,16 1,23 0,96 1,03
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Z
.
Porte
,,,,
,.à
au feu.
Sonune.
1,86
5,01 4,90 4,59 3,79
0,36 0,51 0,49 0,38
101,06 100,50 99;65 100,78
2,57 1,65
3,04
chyte (2).
Le feldspath renferme d'ailleurs des enclaves vitreuses dans lesquelles on voit quelquefois des cavités ayant la forme de bulles; les plus grosses de ces enclaves vitreuses n'ont guère que 0m-,05 de diamètre. Quand les enclaves sont poreuses, des cristaux se sont développés surtout vers le centre. Dans les laves de Nea-Kammeni qu'il a examinées, M. Zirkel n'a (I) Noues Jahrbuch, 1866, p. 769. (2) Sitzungsber, d. Wien. Acad., XLV11, 1863, 233.
Parmi les autres analyses de laves récentes de Santorin, citons encore celles de M. Ch ri st o m an no s (2) A Lave brune de la partie soulevée récemment au-dessus de la nier. B Lave plus compacte de la partie soulevée. C Déjections ponceuses. Jahresberieht der Chemie von 11. W 111 und h. Engelbach, 1866, 963. - Jahrbuch der geolog. Reichsanslall, XVI, 67, 78.- Jahrb. Min., 1866, 459, 837. Jahresberich,t der Chemin von H. Will und Th. Engelbach, 1866, 964. Wien. Acad. Ber., Lin (2 Abui), 449.