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ment, le nom de ehondrites, dérivé du mot grec ./.0,Apcs, qui signifie boule.
Un autre caractère remarquable, qu'offrent souvent les météorites de ce sous-groupe, est de présenter des surfaces de frottement, analogues aux miroirs de glissement, que l'on observe dans certaines parties des filons. Leurs grains de -
fer métallique ont été étirés, le long de ces surfaces de glissement, de manière à rappeler l'influence d'un effort énergique. Ces surfaces frottées sont d'ailleurs interrompues brusquement par le vernis extérieur, ce qui démontre qu'elles ont été produites bien antérieurement, non-seulement à la chute des pierres, mais aussi à leur division en fragments. Dans les météorites qui: nous occupent, 'la fritte noire extérieure, ou croûte, est toujours mate. La plupart des échantillons des pierres du type commun présentent, après quelque temps de séjour à l'air humide, de nombreuses taches de rouille, dues à l'altération facile de plusieurs des substances qui en font partie, et spéciale-ment du sulfure de fer. Peut-être cette circonstance faitelle comprendre comment on ne rencontre pas ces météorites à la surface de la terre, comme on y trouve les fers la disparition d'une partie de leurs éléments aurait amené leur désagrégation totale. Troisième sous-groupe ou eryptosidères.-Dans les météorites dont nous faisons le troisième sous-groupe, le fer est peu abondant, et en grains si fins qu'il a passé inaperçu, jusqu'à ce que M. Gustave Rose en ait démontré la présence. Le nom de cryptosidères (5) exprime ce caractère. Ce sous-groupe constitue tout à fait un passage des météorites renfermant du fer métallique, aux météorites qui en sont dépourvues ; aussi a-t-il été considéré jusqu'à présent comme appartenant à ce S dernières.
Mais c'est surtout par la composition de la partie pierreuse que ces météorites diffèrent des précédentes, c'est-àdire de ceux du type commun ou oligosidères. La section principale à signaler, parmi les cryptosidères, est celle des météorites alumineuses. Elle est caractérisée, au point de vue minéralogique, par un mélange de deux minéraux distincts, mais souvent à l'état de cristallisation confuse, le pyroxène augite et le feldspath anorthite. On y
trouve, en outre, la pyrite magnétique ou pyrrhotine, formant souvent des cristaux hexagonaux parfaitement nets, ainsi que l'a reconnu.depuis longtemps M. Gustave Rose (5). Les météorites alumineuses, rangées dans cette section, ont reçu récemment de ce minéralogiste éminent la dénomination d'Eukrites, de E1.1%F.110, distinct. L'alumine et la chaux y sont en plus forte proportion que dans les météorites de type commun, tandis qu'au contraire la magnésie y est en moindre quantité. Comme exemple, nous citerons la météorite tombée, le 13 juin 1821, à Juvinas (Ardèche), dont l'analyse, faite autrefois par Vauquelin et par Laugier, a été reprise récemment par M. Rammelsberg ("). On voit que cette composition présente une certaine ana-
logie avec certaines laves bien connues, telles que celles de l'Etna, formées de pyroxène associé au feldspath labradorite. Cette composition se rapproche encore plu
De xpuntog, caché.
celle
(*) Sur les minéraux cristallisés qui se trouvent dans les pierres météoriques, Annales de chimie et de physique, 1826.
(") D'après ce dernier travail, on trouve la composition suivante :
Pyroxène augite Feldspath anorthite Apatite
Titanite. Fer chromé Fer oxydulè magnétique
Pyrite magnétique . (C)
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TYPES A DISTINGUER.
IVIETÉORITES.
Total
62,65 34,55 0,6n 0,25 1,35
1,17
0,25' 100,85