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ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.
CÉRUSE ET AUTRES DÉRIVÉS DU PLOME.
retourne, après un refroidissement convenable, aux tylindres d'absorption pour se 'transformer de nouveau en bicarbonate, et ainsi de suite ; en sorte que, sauf les pertes inévitables, le même sel peut servir indéfiniment. Notons, en passant, quelques détails ingénieux.: t° La chaleur abandonnée par le refroidissement du carbonate neutre est ,ntilisée pour réchauffer le bicarbonate; à cet effet, les deux solutions se rencontrent dans un ,cylindre, l'une circulant dans l'intérieur des tubes, l'autre les enveloppant, et font ainsi échange de températures avant respectivement au réchauffeur et au réfrigérant spéciaux qui les attendent. e L'eau abandonnée dans le serpentin par l'acide carbonique est exactement restituée à la solution de carbonate neutre, afin de maintenirconstant le titre de cette dernière. 3° La double circulation du carbonate neutre retournant au cylindre d'absorption et du bicarbonate marchant aux ap-
cupe le centre. Le four est pourvu sur ses faces opposées l'autre pour de deux portes, l'une pour le chargement et hotte en le déchargement ; au-dessus d'elles règne une communication avec la cheminée. Ces porte S restent fermées pendant tout le temps de l'oxydation, l'air né-
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pareils de décomposition est obtenue à l'aide de deux pompes pareilles, conjuguées de façon à ce qu'il y ait toujours concordance parfaite entre les volumes destinés à se remplacer mutuellement.
Il nous reste, pour terminer, à signaler la fabrication du massicot et du minium, qui a été également l'objet de soins particuliers. Le massicot s'obtient ,dans un four dormant, d'invention anglaise, mais qui a reçu des perfectionnements de détail assez importants, ,que M. Ozoul désire, quant à présent, tenir secrets. Nous nous bornerons donc à signaler les points qui intéressent la .salubritié. La cuvette du four, dans laquelle le plomb s'oxyde, est munie d'un agitateur mécanique marchant à la vitesse d'environ 75 tours par minute. Les bras de cet agitateur rasent la surface. dit plomb de manière à l' écumer continuellement
et à rejeter l'oxyde, à mesure qu'il se forme, sur le haut de la sole, d'où les gouttelettes de plomb qui peuvent se trouver mélangées au massicot ne tardent pas, grâce à l'inclinaison de la sole, à retomber dans la cuvette qui en oc-
cessaire étant fourni par une prise spéciale, ménagée dans la maçonnerie du four. L'onvrier n'intervient que
pour charger ou décharger la matière, ce qui a lieu toutes, les six heures; et à ces moments il est préservé des vapeurs par les hottes dont l'aspiration est énergique. Le massicot sortant du four est reçu dans une cuve à eau et qui subit toutes les manipulations par la voie humide, ce
exclut la possibilité des poussières. On prépare ainsi d'ox-y de en vingt-quatre heures, les-
2.400 kilogrammes quels sont convertis partie en acétate et partie en miniuM. prinLa préparation du minium est basée sur les mêmes également cipes. La suroxydation s'opère dans un four beaumuni d'un agitateur mécanique, mais qui se meut seulement par coup plus -lentement, à raison d'un tour matière au moyen de neuf prises minute. L'air arrive sur la
kiconvenablement distribuées. On charge à la fois 5o0 logrammes et la transformation dure vingt-quatre heures. Les portes sont aussi pourvues de hottes de dégagement enirelation avec la cheminée. Le minium ainsi obtenu est ce très-beau de ton. Nous n'avions pas encore rencontré l'assainissement genre de four, qui nous paraît réaliser
d'une manière complète. céruse et miLa production totale de l'usine à ce jour, nium réunis, est de 8 à goo.000 kilogrammes par an. allumettes un perfectionau phosphore blanc a reçu, en Angleterre, la machine. On c'est le trempage à nement remarquable : plus insalubre, sait que cette partie des 'opérations est la le procédé ordinaire, c'est-à-dire Allumettes phosphoriques. La fabrication des
quand elle s'exécute par
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