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ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.
Vidé il suffit de tourner un robinet, et aussitôt, sous la pression déterminée par les pompes, l'eau est lancée contre les
murs et jusque sur le t'oit des ateliers. Bien que cette eau soit à une température un peu élevée, il n'en résulte pas moins un rafraîchissement notable, à cause de la vaporisation rapide qui se produit sur les surfaces fortement échauffées par les rayons solaires. Le directeur nous a déclaré qu'il avait pu ainsi améliorer notablement le séjour de ses ateliers sans faire de dépense appréciable. Appareils à protéger les organes respiratoires. - En Angleterre, nous n'avons pas d'appareils nouveaux à faire connaître. Ceux dont on se sert sont toujours, sauf des modifications de détail, les respirateurs déjà décrits dans notre rapport de 1864. Nous ajouterons seulement que l'usage s'en est beaucoup répandu. Les respirateurs métalliques, notamment, avec ou sans interposition d'une substance absoi-hante, telle que toile, étoupes, etc, etc., ont pris faveur dans des branches d'industries variées, le moulage des métaux, le polissage, le broyage des pierres, la fabrication da papier de verre, la pulvérisation du quinquina, etc. En France,
on doit signaler les perfectionnements importants de l'appareil de M. Gallibert, actuellement adopté par plusieurs administrations publiques. Dans le dernier modèle présenté par l'inventeur, il y a environ un an (5)., le réservoir d'air est fort amélioré. Au lieu d'être fait d'une peau de bouc sans coutures,laquelle a le double inconvénient de donner une odeur désagréable et de ne pas permettre des dimensions graduées, il est formé maintenant de deux épaisseurs de toile de
chanvre comprenant entre elles i G couches de caoutchouc dissous dans la benzine. Ces couches disparaissent en quelque sorte par la pression et sont absorbées par les toiles,
qui deviennent ainsi fortement adhérentes l'une à l'autre ("`) Vers le mois de janvier 1867.
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APPAREILS A PROTÉGER LES ORGANES RESPIRATOIRES.
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et ne présentent qu'une épaisseur totale d'un millimètre. La toile extérieure est assez solide pour résister aux chocs et écorchures qui se produisent à la rencontre des objets extérieurs. La toile intérieure, au contraire, est très-fine et serrée. Quant à l'opération du gonflement, elle se fait sans le secours du soufflet. 11 suffit d'écarter les deux disques en bois qui constituent les faces inférieure et supérieure du réservoir pour qu'immédiatement celui-ci se remplisse d'air au moyen d'un robinet qu'on ferme aussitôt après. L'appareil est dès lors en état de servir (*)
Nous terminerons ici cette énumération bien qu'il existe (5) L'importance que commence à prendre cet appareil nous engage à reproduire la description détaillée que l'inventeur en donne lui-même. Ce nouveau modèle, dit-il, se compose e De deux disques en bois de °n'A° de diamètre et de 0,02 d'épaisseur. Ces deux disques ont à leur circonférence une gorge semblable à celle des poulies; « 9." D'un cylindre de o,80 de hauteur et de .3",110 de diamètre, pouvant être formé de toute substance souple etconservant Pair,: par exemple, de la toile caoutchoutée. Ce cylindre se fixe par ses deux extrémités dans les gorges des poulies au moyen d'étranglements opérés par un merlin de très-petit diamètre; 5° De deux petits tubes en caoutchouc de 0',50 de longueur et « de 0-,01 de diamètre intérieur, fixés à la partie supérieure dudit cylindre; les deux autres extrémités de ces tubes se réunissent « sur une embouchure décrite ci-après; a Ir De deux autres tubes semblables à ceux décrits ci-dessus et « qui n'en sont que la continuation dans l'intérieur du cylindre. Io de longueur et se trouve ainsi dans la partie « L'un n'a que supérieure; l'autre a 0-,60 et se rend dans la partie inférieure. « Cette disposition fait que l'air expiré renvoyé dans le réservoir u se diffuse plus facilement 5. De l'embouchure dont il a été question ci-dessus. Elle est
en ivoire ou en corne. Elle a la forme et la dimension de la
« bouche humaine légèrement ouverte- Elle porte à sa partie extérieure deux tiges forées sur lesquelles se fixent les extrémités des deux tubes décrits dans l'article 5 6° D'un pince-nez composé de deux petites pièces en bois joi n tes « par un faible ressort ; c( 7' De lunettes à verres concaves montées sur une plaque en