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DE LA MÉTALLURGIE DU PLOMB.
ÉTAT ACTUEL
Le succès des scories du Bas-Hartz, comme agent de pré-
cipitation dans les fours Raschette, amena les essais de Clausthal.
Un four ordinaire du Hartz, convenablement refroidi dans la région de fusion, à l'aide de bâches et de tuyères à eau, reçut le même lit de fusion que le four Raschette. Les résultats essentiels furent les mêmes. On obtint des
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ploi de la méthode de précipitation. Au métal, on pourra toujours substituer des matières ferrugineuses oxydées. Lorsque la galène est mêlée de pyrites de cuivre, ce mode de traitement a sa raison d'être. Les mattes produites renfermeront le cuivre, et ce métal .y sera même plus concentré lorsque, pour la précipitation, on se servira d'oxyde au lieu de fer. L'oxygène de l'oxyde de fer, contribue lui-même à
mattes et des scories pauvres, grâce à la réduction de l'oxyde de fer. Si pourtant les fumées sont plus abon-
l'expulsion d'une partie du soufre. Ainsi, dans l'essai de Clausthal rapporté par B. Kerl (p. 174 de la Berg und
dantes, si la production est faible, si même la consomma-, tion est un peu supérieure à celle des fours Raschette, ces quelques défauts sont faciles à corriger. Que l'on agrandisse
hil(tenniiinnische Zeitung de 1867), le traitement ancien, à l'aide de fonte grenaillée, a donné 49 p. 100 de mattes 34 p. 100 de plomb, tandis que le procédé nouveau, avec les scories ferrugineuses, n'en a fourni que 44 p. ioo à to p. loo de plomb. Dans ce dernier cas la précipitation est plus complète; par suite, le traitement ultérieur des mattes moins coûteux. Il faut cependant rappeler qu'a Lautenthal le four Raschette a donné 56 p. loo de mattes, ce qui est trop, comme je l'ai déjà dit, et provient de l'excès des scories d'Ocker, eu égard à l'énergie de l'action ré-
le haut de la cuve, que l'on augmente le nombre des tuyères et, dans la même proportion, la largeur des fours, et l'on verra les différences accessoires disparaître également. L'essentiel est de ne pas allonger la zone de fusion dans le sens de la direction du vent, et de protéger, à ce niveau, les parois du four, par des moyens de réfrigération extérieure suffisamment actifs. Sous ce rapport, on a presque toujours fait l'inverse de ce que l'on aurait dû faire. Dans la crainte de volatiliser le plomb ou de corroder les parois, on a partout agrandi autrefois, au Hartz, à Freyberg , à Przibram , la section de la cuve au niveau des tuyères, au lieu de la rétrécir, comme dans les hauts four-
ductive.
Les frais de la méthode de précipitation, ainsi modifiée, dépendront du prix et de la fusibilité des matières
neaux et les cubilots. Plus récemment on a cependant
ferrugineuses oxydées ; mais son application sera encore subordonnée à d'autres considérations. Lorsque les minerais sont purs et riches, la méthode par
adopté, dans beaucoup d'usines, des fourneaux cylindriques
grillage et réaction doit être préférée à la précipitation,
ou prismatiques; les premiers, sous le nom de fours Castillans, à Pont-Giband, la Pise, Biache-Saint-Vaast, etc. ; les autres, à section rectangulaire, dans les usines de Stollberg. Corphalie, etc. C'est un premier pas vers une forme plus rationnelle ; mais, comme je viens de le dire, il vaudrait mieux encore rétrécir la cuve, à la hauteur de la zone de fusion, en ayant soin de refroidir les parois par des bâches à eau. La cherté du fer ne sera donc plus un obstacle à l'em-
comme on vient de le faire à Tarnowitz, et comme on devrait le faire aussi à Przibram. Les pertes par scorification et volatilisation y sont moindres. On peut avoir recours à la précipitation lorsque les minerais sont quartzeux. Cependant, s'ils étaient riches en argent, les pertes seraient grandes, à cause des mattes qu'il faut sans cesse retraiter. La méthode par grillage et réduction, avec fondants ferrugineux au besoin, est alors préférable. Il faudrait que la .houille fût bien chère pour