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CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
en ce qui concerne chacune de ces parties du travail; je commencerai par la contre-pression normale. En principe, il n'y a pas de taux d'injection maximum.
il. Au sujet de la contre-pression normale, il y a une opinion généralement répandue, qu'il importe d'examiner d'abord : on croit que, le volume de gaz apporté par l'eau condensante augmentant avec la quantité de cette eau introduite, il y a, pour chaque espèce d'eau et chaque appareil, un taux d'injection auquel correspond une contre-pres-
sion normale minima. Le fait est exact, mais il tient à l'imperfection des condenseurs actuels, et non point au principe de la condensation par injection, ainsi que je vais le prouver. L'équation (2) posée au n° 6, dans l'hypothèse des condenseurs actuels, qui exigent deux fois plus d'eau condensante que la quantité théoriquement nécessaire, doit être remplacée par l'équation
A+
p
q 65o 0
OV,"+ C
bis)
.
ln
V
0, ce qui est sen(en supposant égal à i le facteur 274, 274 siblement vrai dans la pratique), si l'on obtient un mélange
Égalons à o la dp tIQ
- ±d on a
différentielle' dQ
6o
=0 = 5,1 3
t
Q
65o t
5[B+
-
c ,
(1+9)
c
C(4-1-9-Yq
1,03 m
(2 quater)
. V
C'est de cette équation qu'il faut déduire la valeur de Q qui donnerait le minimum de p. Or, nous allons prouver que, dans les limites de la pra-
tique, il n'existe pas de valeur de Q satisfaisant à cette équation
1° On ne saurait condenser à plus de i oo degrés ; et il est rare qu'il soit utile de condenser au-dessous de 2 o degrés, correspondant à une tension de 10,70 de mercure, qui serait à peine suffisante pour soulever les soupapes de la pompe à eau et à air. D'après l'équation (2 ter) les va-
leurs de - correspondant à ioo et 20 degrés sont respectivement (en supposant t
100), 6,1 et 6,5.
2° La valeur de m n'est guère supérieure à
parfait de la vapeur et de l'eau condensante, c'est-à-dire si l'on a
Q=q 650-0 , dou 0=
650
t
0
(2
Substituant dans p cette valeur de 0, on a
65o +t p
A+
C
C
(i +2)
3
1,05 0 m
ter)
1,9
20
soit donc
50 q dépend de la pression H de la vapeur avant détente et de la quantité E, portion de la course pendant laquelle la vapeur est introduite. H varie entre i et Io atmosphères, pression dans la chaudière ; et E entre an a q
u
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et -, D'ailleurs
(u étant le volume de vapeur introduit et à
le volume spécifique, à la pression H, de l'eau de laquelle
provient cette vapeur). TOME XIV , 1868.
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