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RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
ver pendant quelque temps des blocs épars, provenant de l'écrasement des anciens travaux et descendus par suite de leur excédant de densité sur celle des roches encaissantes, à la limite inférieure des éboulements. Neuvième.
Avancée de Becquey.
Le massif des avancées de Becquey a été tout (l'abord reconnu par la grande descenderie qui venait du niveau de Sainte-Barbe, exécutée de 1852 à 1856; depuis la chambre où le minerai était pauvre, ce travail continue à suivre le minerai en descendant jusqu'à 100 mètres en dessous de Sainte-Barbe et ho mètres en dessus de l3ecquey ; la qualité du minerai s'était améliorée ; plus bas, elle fut poursuivie dans une roche rouge, des argiles ocreuses, pénétra même sur certains points dans le calcaire gris en laissant de côté, dans son toit, l'amas minéral qu'elle retrouva à sa base à quelques mètres au-dessus de la galerie Becquey. En
ce point le massif des avancées était séparé par près de 400 mètres de celui de l'Escudelle ; la communication fut commencée par les deux bouts et terminée en 1858. Elle comprend à partir de l'avancée de l'Escudelle 240 à 250 mètres de mise en roche dans le calcaire gris stérile
après lesquels elle a rencontré l'extrémité du massif de Becquey ; elle a alors successivement traversé
° Un petit amas de minerai noir, quartzeux et parfois pyriteux , mélangé de roches rouges pauvres de 5o à 55 mètres de long, sur e à 5 mètres d'épaisseur. 20 Une roche très-dure composée de fer carbonaté blond, quartz et pyrite, faisant corps avec les roches encaissantes
et donnant sur son pourtour par décomposition rayonnée des minerais noirs un peu pauvres et assez fréquemment pyriteux. 5° Après 25 mètres de parcours dans cette roche, elle a suivi pendant 6o à 7o mètres un amas de minerai de qualité
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médiocre souvent mélangé de calcaire rouge, trop pauvre pour être exploité dont la puissance variait de i à 5 mètres ; au delà elle a suivi pendant 45 à 5o mètres une veine étroite de minerai de o'",5o à e mètre parfois même complètement étranglée et alors a pénétré dans le grand massif de Becquey dont elle a longé le toit jusque vers l'avancée où le calcaire gris stérile a apparu ; les roches du toit et du mur se sont rejointes sans traces de filet terreux pour servir de guide à une recherche postérieure ; une galerie de reconnaissance
fut poussée au mur, et une traverse du toit au mur reconnut la masse minérale sur 22 à 25 mètres d'épaisseur: cet ensemble de travaux fut terminé vers 186o. La section minérale correspondante au niveau de Becquey, disposée en forme de triangle, se trouvait avoir 1 o mètres de long et 22 mètres de base ; la traverse avait été exécutée heureusement au point du maximum de puissance ; des
recherches tentées du centre de la traverse vers l'avancée ont fait reconnaître plus tard une roche stérile qui s'avance en forme de coin et divise l'amas en deux branches d'une puissance de quelques mètres ; celle du mur se perd rapi-
dement en coin, celle du toit se réduit bientôt à 5 ou mètres d'épaisseur et continue jusqu'au fond de la galerie ; de plus à ce niveau comme aux niveaux supérieurs, toute la masse du toit sur plus de la moitié de sa puissance n'est qu'un mélange de minerai quartzeux et sables chargés d'un peu d'oxyde de fer, à peu près inexploitable. La tendance de la masse minérale à s'appauvrir dans les 4
régions profondes, aussi bien en qualité qu'en quantité, continue jusqu'à Becquey et doit probablement persister en dessous.
Des travaux récents exécutés depuis l'ouverture de l'exploitation par Becquey en 1865, jusqu'à maintenant ont augmenté les ressources de cette région. Au toit et au mur de la partie basse de la grande descenderie, vers la mise en roche, de petits percements de quelques mètres ont trouvé