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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS PALEOZOI.QUES.
de l'Eozoon : au lieu de considérer ces spicules comme un remplissage adventif, M. Guppy trouve qu'il est plus naturel de les regarder comme une partie intégrante de l'animal. FINLANDE.
TERRAINS ANTÉRIEURS AU TERRAIN SILURIEN.
Eozoon canadense. M. Carpen te r (1) a signalé, dans un échantillon d'Eozoon, une particularité qui lui a paru fournir une preuve décisive en faveur de l'origine organique de ce fossile (2) : les lamelles calcaires de
M. PUSireWSki (1) annonce qu'il a rencontré
l'Eozoon canadense. dans le calcaire d'Hopunwara, en Finlande; ce calcaire fait partie de la division inférieure des schistes métamor-
phiques de cette contrée : il est serpentineux et l'auteur le regarde comme appartenant, ainsi que les schistes qui l'encaissent, au terrain laurentien.
l'Eozoon, soumises, en plaques minces, à des expériences optiques, ont laissé apercevoir un système de canaux des mieux marqués
d'un autre côté, il n'y avait aucune différence de composition, ni de structure, entre la matière calcaire qui remplissait ces canaux et celle qui les entourait. La fossilisation de l'Eozoon s'est donc accomplie comme celle d'un oursin dans une matrice calcaire venant remplir de chaux carbonatée les espaces réticulaires du squelette: or, suivant M. Ca rp enter, aucun mode de cristallisation purement minérale ne pourrait expliquer l'existence de ramifications de carbonate de chaux qui se seraient disposées exactement suivant le même système cristallin que la chaux carbonatée
TERRAIN SILURIEN.
Le nom de terrain silurien étant employé par les auteurs avec des significations souvent très-différentes, nous croyons utile de prévenir que nous lui donnons, dans la Revue de Géologie, la même
acception que M. Barran de. Il s'étend donc, en bas, jusqu'à l'origine de la faune primordiale, et comprend le système cambrien des géologues anglais. PAYS DE GALLES.
Les roches rouges appartenant à l'étage
il paraît que le dessin donné par M. Hancock des Cliona res-
cambrien inférieur n'avaient fourni jusqu'ici d'autres fossiles que des traces de vers. MM. Sal ter et Hicks (2) ont découvert dans ces couches, à Saint-David, dans le nord du pays de Galles, une Lingulella qui a reçu le nom de Lingulella, ferruginea (var. ovalis). Plus récemment encore, M. Hicks A a trouvé, au-dessous des couches à Lingulella, dans les grès de Harlech, toute une colonie de fossiles (Paradoxides, Conocoryphe, Agnostus, etc.), et il est persuadé que des recherches plus attentives amèneraient, dans tout le pays de Galles, des découvertes semblables. Ainsi les grès de, Ilarlech, que M. Sa I ter (It) classait au-dessous
semble d'une manière frappante à celui de l'Eozoon. Sans doute PEozoon est voisin des Rhizopodes, mais il formerait en quelque
rattachés à cette zone.
encaissante.
On se rappelle (3) que, lorsque la découverte de l'Eozoon cana;If
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TERRAINS.
dense fut annoncée en Europe, M. Geinitz émit l'opinion que ce fossile pourrait bien être, non pas un foraminifère, mais un spongiaire. La même opinion est professée par M. Lec h m er e Guppy (à), à la suite d'un travail de M. Hancock, qui a mis en évidence l'extrême analogie des cellules et du sarcode dans les éponges du genre Cliona d'une part, et les Orbitoïdes d'autre part:
sorte la transition entre cette famille et celle des éponges. M. Guppy voit une confirmation de ses vues dans la découverte, annoncée par M. Dawson, de spicules siliceux dans les cellules
de la zone primordiale de M. B ar r a n d e, devraient maintenant être
M. Bel t
qui s'occupe depuis plusieursannées de l'étude du
(I) Bull. acad. de Saint-Pétersbourg, X, 151. (i) Americ. Jours., XLIV, 374. Revue de géologie, IV, 146; V, 160; VI, 157. Revue de géologie, VI, 159. Geol. May., IV, 376.
Geol. Society, 19 juin 1867.
Geol. Mag., IV, 42. Revue de géologie, VI, 161. Geol. 1ag., IV, 493, 536.
TOME XIV, 1868.
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