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REVUE DE GÉOLOGIE.
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TERRAIN PERMIEN.
ESPAGNE.M. E u g. Jacquot (i) considère le grand dépôt rouge arénacé qui, en Espagne, est intercalé entre le terrain houiller et le muschelkalk, comme devant être assimilé non pas au grès bizarre, mais au grès ronge et au grès des Vosges. Les assises inférieures reproduisent le type du r othliegendes des Allemands. Audessus viennent des conglomérats tout à fait semblables à ceux du grès des Vosges, avec lits de grès. Ce système, qui a 500 ou Con mètres de puissance dans la Serrania de Cuenca, se montre,
presque partout, indépendant des couches triasiques qui le recouvrent.
D'après M. Richter (2), les ostracocles se renconTHURINGE. trent dans toute la hauteur du zechstein de la Thuringe, à l'exception de la zone des minerais de fer. Leur principal gisement est situé à la partie moyenne de l'étage; tous se rapportent aux genres Çythere et Kirkbya, représentés le premier par vingt-deux espèces dont sept nouvelles ; le second par les Kirkbya permiana et K. collaris.
M. Ba rbo t de M ar n y (5) a annoncé la découverte d'un riche gisement de fossiles permiens à Soligalitch, gouvernement de Kostroma : ce gisement est le plus fmportant qui ait encore été trouvé dans la Russie d'Europe. On y a recueilli, entre autres espèces : Stenopora columnaris, Productus Cancrini, Strophalosia horrescens, Spirifer cristatus, Athyris Royssiana, Avicula speluncaria, Clidophorus Pallasi, Arca Kingeana, Schizodus truccatus, Nautilus Freieslebeni, etc. RUSSIE.
INERRASRA.-31. Marc ou (h) a signalé l'existence du dyas ou sys-
509 carbonifères et de fossiles du zechstein, serait l'équivalent marin du grès rouge allemand. Le second représenterait le zechstein ou magnesian limeslone, dont il contient les principaux fossiles, tels que Ci/there cycla.s, Schizodus truncatus, Clidophorus Pallasi, Avicula speluncaria, Productus Cancrini, Stenopora columnaris, etc. M. Geinitz qui a examiné ces fossiles, s'associe aux conclusions de M. M a r co u, tout en faisant observer que le facies marin domine de beaucoup dans le dyas du Nebraska; de sorte que, dans son opinion, là comme en Saxe, la mer carbonifère se serait trèsprogressivement changée en mer permienne : plusieurs fossiles carbonifères du genre Productus pourraient même être considérés comme susceptibles do se transformer par degrés en espèces du genre Strophalosia.
- TERRAINS.
Notons cependant que les conclusions de MM. Marc o u et G ei n itz ont trouvé dans M. 141:eek (2) un contradicteur. Après avoir discuté les,assimilations faites par M. Geinitz entre les fossiles du Nebraska et les espèces permiennes d'Europe, M. M ee k réduit à cinq le nombre des fossiles réellement identiques : tous les autres se retrouvent, parait-il, dans le terrain houiller proprement dit de.PIllinois, de l'Iowa, du Missouri et du Kansas; en sorte que les roches du Nebraska, non-seulement ne seraient pas permiennes, mais ne devraient même pas être assimilées au calcaire carbonifère à fusulines ; de plus, les espèces soi-disant permiennes qu'elles contiennent descendraient, dans les contrées voisines du Nebraska, au niveau du subcarbonifère. M. Meek ne reconnaît, et cela encore avec doute, comme pou-
vant être permiennes, que les couches supérieures de la série, celles qui contiennent les Avicula speluncaria, A. pinnformis, Clidophorus PallaSi, etc. Mais il est d'accord avec M. G ein itz pour
admettre qu'il y a, dans le Nebraska, un passage insensible entre le terrain.houiller et le terrain permien, de sorte qu'il conviendrait peut-être, selon lui, de créer, pour cette contrée, un type intermédiaire permo-earbonifère.
tème permien dans l'état de Nebraska (Amérique du Nord) : ce
terrain, qui a Go ou 70 mètres de puissance, repose sur le calcaire carbonifère, et se compose d'argiles bigarrées et de dolomies for::mant deux étages. Le premier, offrant un mélange de brachiopodes Bull. soc. Géol. 121, XXIV, 140. Zeit. d. d. g. G., 1867, 216. Noues Jalm, 1867, 345. Bull. soc. Geol. XXIV, 280.
Noues Jahrb., 1867, 1. Americ. Journ., XLIV, l70, 527.