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9 REVUE DE GliOLOGIE.
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BASSIN DE rAnis.
ENvilIONS Dg BLAyg.
TERRAINS NÉOZOrQUES. TERRAIN ÉOCÈNE.
M. M a vv (1) a recherché l'origine des argiles blanches ou de couleur claire, appartenant au terrain tertiaire inférieur, qu'on trouve, au-dessous du Boulder-Clay, en pochesdans le calcaire carbonifère. Des analyses exécutées par M. Vo elck er ayant montré que ces argiles contiennent la même proportion de silice et d'alumine que le calcaire, M. Maw en conclut qu'elles ont été laissées dans les cavités après l'enlèvement de la matière calcaire par des dissolutions. L'analyse a montré une grande analogie entre la composition des argiles tertiaires de Dorset, liants et Devon et celle de la craie blanche ou marneuse, après déduction du carbonate de chaux et des autres substances solubles dans l'eau chargée d'acide carbonique. En outre, M. Maw a cherché à établir, par des
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TERRAINS.
5. Calcaires de Plassac et de Berson Niveau intermédiaire entre les gypses (calcaire de Pauillac et de Saint- de Paris et les couches à cyrena semistriata. Estèphe). 4. Marnes vertes et couches de calcaire Gypses parisiens et calcaire de Saintlacustre de Blaye. 3. Couches d'argile à ostrea cucullaris. Lacune. 2. Etage supérieur de Blaye. 1. Etage inférieur de Blaye.
Ouen.
Sables moyens du bassin parisien. Calcaire grossier supérieur et moyen. Calcaire grossier inférieur. Manque.
ANGLETERRE.
raisons à la fois chimiques et géographiques, que ces argiles ne pouvaient provenir de la décomposition des roches feldspathiques de la contrée. Il paraît donc naturel de les considérer comme les résidus de la dissolution des craies sous-jacentes. MARNE. -= M. Go aber t (2) a observé à Cramant, entre Épernay
et Avize, au-desàus des lignites du Soissonnais, un çalcaire lacustre
crevassé contenant : Planorbis Leymeriei, P. Chertieri, Limnea Michelini, Agatina Nodoti et Cyclostoma mumia. Ce calcaire, recouvert parle travertin de Saint-Ouen, serait l'équivalent des calcaires de Saint-Parres et de Provins, c'est-à-dire l'équivalent lacustre du calcaire grossier, et ce même horizon pourrait être suivi en d'autres points encore sur la ceinture orientale du bassin tertiaire parisien. M. Ma the ro n (5) établit ainsi qu'il suit la corrélation des dépôts éocènes de l'Aquitaine avec ceux du bassin de Paris. QUITAINE.
D'après M. Math er on , les dépôts éocènes de l'Aquitaine se relient au bassin de Paris par l'intermédiaire des dépôtsqu'on observe aux environs de Nantes, à Arthom, Machecoul et Campbon, où l'on trouve des couches contemporaines des calcaires de Pauillac et contenant, comme eux, les Echinolampas similis et Sismondia occitana. Les marnes vertes et le calcaire de Brie seraient représentés, en
Aquitaine, par les marnes blanchâtres de Fronsac, le calcaire blanc d'eau douce de Castillon et le calcaire à Bithynies de Civrac.
Enfin le calcaire à Astéries, équivalent, d'une part, des sables de Fontainebleau, d'autre part, des couches à Natica crassatina de Gaas, recouvrirait toute la série précédente. M. Thomas (i) a découvert une mâchoire inféLANGUEDOC. rieure de Rhinoceros minutus dans un poudingue éocène de Montans, près Gaillac ; ce poudingue contient le Paloplotherium minus et un Lophiodon ; et M. Noul et le place su'r l'horizon du gypse parisien. Du reste, ce n'est pas la première fois qu'on trouve le genre Rhinoceros associé à la faune éocène: des faits sembla-
bles ont été signalés dans le Lot-et-Garonne ainsi que dans le Tarn-et-Garonne. PRiNCIPAUTÉS DANUBIENNES.
(I) Geol. Society, XXIII, 387.
Bull. soc. Geol. [2], XXIV, 154. Bull. soc. Géol. [2], XXIV,
D'après M. Coq u an d (2), l'éocène
supérieur est constitué dans les Principautés danubiennes, par les assises suivantes : à la base, du sel gemme, du gypse, des argiles salifères, des schistes bitumineux et des marnes à ménilites ; à la partie supérieure, le flysch proprement dit, consistant en des alternances de grès micacés (macignos), de calcaires (alberese), et (t) Bull. soc. Géol., XXIV, 235. (2) Bull. soc. Géol. [2], XXIV, 561.