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ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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Enfin, M. Ferdinand de Hochstetter (I) a également publié un travail sur les diverses substances minérales qui figuraient à l'exposition universelle.
DEUXIÈME PARTIE. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES ROCHES.
Etude microscopique des roches.
A la suite d'études microscopiques sur les roches, M. Zirk el (2) avait été conduit à admettre que leur pâte est formée, jusque dans les plus petites parties, d'un agrégat de cristaux gni apparaissent
LITTIOLOGIE.
lorsqu'on examine sous un grossissement suffisant des plaques polies
La lithologie ou l'étude des roches est l'objet d'un assez grand nombre de travaux dont la connaissance offre de l'intérêt I. toutes les personnes qui s'occupent de géologie. Comme les années précédentes nous allons en donner un résumé sommaire, nous atta-
chant d'une manière spéciale à faire connaître les nouvelles analyses de roches.
Pour les comparer facilement MC celles qui ont été publiées antérieurement, il sera d'ailleurs utile de consulter l'ouvrage de
J. Roth sur les roches, celui de M. G ustave Bischof (i), ainsi que les six volumes antérieurs de la Revue de géologie. Les documents relatifs aux roches sont très-nombreux et épars dans divers recueils ; toutefois les principaux sont déjà résumés dans le Neues Jahrbuch fur Mineralogie und Geologie qui est pu-
blié par MM. G. Leonhard et Bruno Geinitz. Les substances minérales envoyées à Paris lors de l'exposition universelle de 1867 ont été spécialement étudiées par M. D aubr é e (2), et ces substances appartenaient pour la plupart à celles qui se trouvent en masses assez considérables dans la nature pour qu'elles doivent être considérées comme roches. Dans le rapport de M. Dau b ré e l'on trouvera un grand nombre de documents sur les combustibles, les bitumes, les huiles minérales, les phos-
phates, les sels de potasse, sur les minéraux qui servent aux Industries chimiques et en général sur les minéraux utiles. Les
et très-minces. Mais de nouvelles recherches, faites au moyen du
microscope polarisant, lui ont montré que le basalte présente quelquefois des parties amorphes. Un phonolithe du Cantal ne lui
a donné de même qu'une réfraction simple et était par conséquent formé par une pâte amorphe (5). Cette rectification devra certainement être étendue aux autres roches gui contiennent une pâte bien visible, partidulièrement aux obsidiennes, aux perlites, aux rétinites, aux laves, aux porphyres.
Car lorsqu'on les attaque par des acides ou par une dissolution d'alcali, l'on constate facilement qu'elles ne sont pas constituées simplement par un agrégat de minéraux cristallisés (4). De même que MM.H. Clif ton Sorby et Zirk el (5), M. FI. Vogelsan g (6) s'est occupé de l'examen microscopique des roches. Dans ses recherches il désigne sous le nom de mikrolite les diverses aiguilles microscopiques, quelle que soit d'ailleurs leur composition. 11 est un grand nombre de cas dans lesquels on reconnaît les minéraux auxquels elles appartiennent; mais très-souvent aussi
cela n'est pas possible. Du reste, on peut distinguer dans les mikrolites celles qui sont claires de celles qui sont foncées; généralement les premières appartiennent aux feldspaths et aux paranthines ; tandis que les deuxièmes sont au contraire des pyroxènes et des amphiboles.
roches métallifères y sont surtout traitées avec de grands développe-
ments. Ces mêmes roches ont aussi été décrites dans un rapport de M. Caillaux (3). Lehrbuch der chemischen und physilcalischen Geologie,2 édition.
Rapport du jury international, 1867, t V. Bulletin de la Société de l'industrie minérale,
Produele des Bergbaues und Iluttentoesens. Classe XL. Wien. Revue de géologie, t. V. Nettes Jahkuch, 1867, st. D e less e Action des alcalis sur les roches : Bulletin de la Société géologique, 2° série, t. XI, p. 127.- Recherches sur les roches globuleuses. Revue de géologie, t. IV, ii4; t. VI, 36. (2) ,3)
Philosophie der Geologie, 1867. Planches en chromo-lithographie. 1868.