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ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
minces, M. E. Zirkel (1) n'y a pas reconnu d'autres minéraux que l'anorthose, l'augite, le péridot, le fer oxydulé. Dans les basaltes les mieux caractérisés du Rhin, de l'Eifel, de la' Saxe, de la Bohême, il n'a d'ailleurs pas distingué de népheline, ni de 'zéolithes.
En ce qui concerne les zéolithes il importe d'Observer qu'ils remplissent bien les cavités et les amygdaloïdes, mais qu'ils ne se mon.,
trent pas à l'état cristallin dans la roche elle-même. L'eau que contient toujours le basalte doit donc être considérée comme corn binée avec le feldspath et surtout avec le silicate qui forme la pâté.
Du reste, cette pâte renfermant une notable proportion de fer et" de magnésie; il est assez difficile de la considérer comme une zéôlithe amorphe. Et quand bien même les résultats de l'analyse élémentaire.de la pâte se laissent grouper de manière à donnerlà' composition chimique d'une zéolithe, il nous paraît que son existence -n'est pas démontrée d'une manière suffisante (2).
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depuis le nord de, l'Irlande jusqu7aux. îles. Farce. A Ardtun , les couches à végétaux sont voisines de la.base de la série et l'on observe par-dessus 1 000 à o zoo mètres de trapps, avec des couches de cendres intercalées i remplies de silex de la..craie.. Les roches volcaniques sont associées, à Ben-More; à. des-massifs d'une syénite semblable à celle de Skye. Déjà, Mac G ulloch avait. émis l'opinion que la syénite de Skye était postérieure aux roches, secondaires de la contrée: il serait très-intéressant de constater d'une manière positive que l'altération des sédiments secondaires dans les Hébrides est liée à l'apparition des roches volcaniques miocènes.
De,son côté, le duc d'Arg-yll (i)'a.observé, dans Me deMull, à Ben-More; le passage d'un trapp très-bien caractérisé au granite à éléments réguliers; malheureusement l'auteur n'a joint à sa communication, ni analyses, ni indications minéralogiques qui permettent de juger si l'attribution de la roche au granite est complétem en t fondée.
NOUVELLE-ZELANDE.Un basalte de la Nouvelle-Zélande, conte-
nant des cristaux d'augite et de péridot, a été analysé par M. S: Haughton (3); voici qu'elle est sa composition:
46,60
AP03
CaO
1,1g0
KO,
Na°
Fe203
FeO
16,80
9,65
6,89
2,06
6,78
7,28
5,76
TiO2
0,72
traces
Trapp.
Les massifs volcaniques bien connus des îles!. d'EigÉ,,.. et de Staffa ont été considérés par les géologues,'
1LES HÉBRIDES.
anglais comme appartenant à l'époque jurassique, jusqu'au jour"
où le duc d'Argyll découvrit des végétaux. tertiaires sous le' basalte à Ardtun-Head, dans l'île de Mun-. M. A r chi b al d G eiki e (4) reconnaît aujourd'hui que; pour cette. ile et pour celles qui l'entourent, les énormes massifs volcaniques observés appartiennent à la période miocène; et la même conclu:sion lui semble applicable à toute la chaîne basaltique qui s'étend (I)
Jahrbuch, 1867, p. 81.
MALvEan-lims.M. Tim in s(z)a éttidié'avet'de, grands détails les roches trappéennes de la chaîne des MalvernHills et il est arrivé, à leur égard, aux conclusions suivantes: i° Dans les roches trappéennes d'épanchement, le rapport de l'oxygène de la silice à celui des bases varie par degrés de 5 : tt à
1.
2° Les proportions relatives des diverses bases sont trèsvariables et caractérisent souvent des localités particulières. 3° La composition chimique des roches éruptives n'a pas de rapport avec leur âge.
40 Les prdportions atomiques de la silice par rapport aurbasessont généralement plus élevées dans les grandes masses de trappque dans les petites.. 50 Dans un même massif trappéen, il y a une augmentation no,table de la silice vers,le- centre. La source primitive de: toutes les roches trappéennes des Malvern4lills parait avoir été un, bisilicatei qui, dans les réactions dont sonér.uption a.é,té accompagnée; s'estl combiné avec d'autres substances, oxydes métalliques, chaux, ma-. gnésie, alcalis, suivant qu'elles prédominaient dans chaque localité ;
absolument comme, de nos jours, la lave du Vésuve se charge de soude tandis que celle de l'Etna prend de la chaux.
Delesse: Recherches sur l'origine des roches. Observations sur la pré-
sence d'eau de combinaison dans les l'ormes.
Phil. mag., t. XXXII!, p. 221. Geai. mag., t. IV, p. 316.
Geol. mag., t. [V, p. 353. Geol. Sociely, 10 juin 1067.