Journal des Mines (1806, volume 19) [Image 28]

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DU :DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON.

STATISTIQUE MINÉRALOGIQUE

Mine de cuivre.

Observations. La fonderie dont 'il s'agit, doit être que provisoire , en attendant que lés produits qui en résulteront aient fourni à l'entrepreneur un bénéfice applicable à des améliorations utiles à l'établissement. Il existe dans les collines rougières comprises entre les deux plateaux schisteux, dont le pied ést arrosé ou .par ou par l'Aveyron, dans l'arrond issement de Villefranche ,une mine .de cuivre , dont le minerai est un cuivre oxydé

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Idem.

vert, servant d'enveloppe à un cuivre gris. Tout ce pays présente des indices certains de minerai cuivreux. On y trouve aussi des déblais considérables d'anciennes fouilles, et dont l'abandon paraît être dû aux guerres civiles, d'après les anciennes archives ; les galeries Ouvertes non loin de St. - Jean - d'Aigremont au-dessus du vallon de Villefranche, constatent une exploitation de longue durée. Observations. Quel que soit l'endroit choisi pour les travaux des mines , le minerai qu'on en extraira pourra toujours être bocardé et lavé sur place : un des ruisseaux voisins, le Lézert, fait marcher pendant huit à neuf mois de l'année dix à douze martinets pour le cuivre, on soupçonne que ces martinets. ont succédé à des fonderies anciennement établies sur le même ruisseau , ainsi que semblent le faire croire les traces d'une exploitation considérable recon., nue près de là par l'Ingénieur. On pourroit encore exploiter avantageusement une mine de cuivre, dont le minerai est de même nature, au-dessous du Puy- d'Escar, , entre la rive gauche de l'Aveyron et la Sérène;

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elle s'étend principalement. depuis Nlonteils jusqu'au confluent des deux rivières au-dessous de Najeac , arrondissement de Villefranche. .13eapconp de fouilles ont été faites à Najeac

et sur leS bords de l'Aveyron; on y remarque encore dans quelques-unes des filons de grès cuivreux qui paraissent avoir fourni matière à ces exploitations dont l'abandon doit encoreêtre attribué aux guerres.Civiles

Observations. Les deux rives de l'Aveyron fournirorii-tdUt le bois nécessaire à l'étançon.. nage , s-ans nuire à la consommation loëale. Les minerais devront être bocardés et lavés avant leur transport jusqu'à l'usine, et celle-ci devra être établie à Villefranche sur l'Aveyron elle-même, pour la fonte"- des 'minerais provenans des deux minières précédentes.

On monterait ensuite- une usine à cuivre, composée de deux fours à réverbère, et d'un fourneau à manche, à Villefranche, sur les bords de -PAveyron ou de l'Alzou , à volonté.i -

Usine à.

cuivre.

Cette fonderie serait alimentée par les minerais de cuivre des collines voisines de l'Alzou ,

de l'Aveyron et de la Séréke, arrondissement de Villefranche'; la Plus grande distance de la minière à l'usine n'excéderait pas sept kilom. On brûlerait tout d'abord dans cette usine de la houille brute du pays d'Aubin , et de celle épurée du même canton, en remplacement du

charbon de bois ; mais par la suite, on ferait

arriver à la fonderie la houille de IVIillars, mairie de Villevayre ; une compagnie dont le souspréfet de Villefranche est membre, a déjà entrepris des travaux dont la réussite est assurée par la découverte de la houille.

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