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L'Essai sur le Nivellement, malgré son titre modeste, renferme toutes les notions suffisantes pour exécuter avec facilité les opérations même
les plus compliquées.- Pour 'rendre son traité utile au plus grand nombre de lecteurs, et en simplifier l'usage , l'auteur a cru devoir le débarrasser entièrement, de calcul algébrique, se réservant de donner la démonstration de quelques propositions nouvelles qu'il a énoncées, dans un ouvragé plus corripliqué et plus volumineux qu'il se propose de .publier sur cette matière. La publication de cet ouvrage ne saurait diminuer le mérite de celui-ci qui contient sous un très-petit volume , tout ce qu'il faut pour que , malgré les perfectionnemens dont l'art pourrait être susceptible il ne puisse cesser d'être regardé comme le manuel du. niveleur. L'auteur a adopté la même division que celle du traité de l'abbé Picard. L'exposition claire et succincte de la théorie du nivellement , la description des instrumens qu'on emploie pour niveler , les détails concernant la pratique du nivellement forment les trois premiers chapitres
de l'ouvrage. Le quatrième est con,acré à la
descriptiondesniveaux de peu te ou cl itomètres,
et notamment de celui de feu M. de Chézy, directeur de l'école des ponts et chaussées.
Dans.le premier chapitre, l'a Litem- définit ce
qu'on doit entendre par nivellement. Après
SUR LE NIVELLEMENT. 79 si la réfraction du rayon visuel rendu horizontal au moyen des instrumens, n'éprouvait une déviation connue sous le nom de réfraction. Comme dans tous les cas, excepté celui où le
niveleur peut se placer à égale distance des deux points dont il veut déterminer les hau-
teurs respectives, il est obligé de tenir compte de l'altération occasionnée dans les résultats par la réfraction ; l'auteur a terminé 4on pre-
mier chapitre par une table des hauteurs du niveau apparent au-dessus du niveau vrai et des abaissemens causés par la réfraction, depuis la distance de 20 mètres jusqu'à celle de 10,000. La quatrième colonne de cette table,
dont le niveleur a le plus besoin pour faire ses corrections, contient l'excès de l'élévation du. niveau apparent au-dessus du niveau vrai sur l'abaissement causé par la réfraction. Dans le second chapitre, on trouve quelques observations sur le niveau d'eau ordinaire qui est décrit dans le chapitre premier, et que l'auteur regarde comme devant survivre à tous les autres à cause de sa simplicité. Là description
des différens niveaux à bulle d'air à une ou deux lunettes , soit de l'invention de M. de Chézy ou de l'invention de l'auteur, l'indication des moyens sûrs de les vérifier, et même en cas de besoins, de les rectifier, terminent le chapitre second.
ment qui a dû naturellement précéder le niveau d'eau, il explique, avec clarté et préci-
La pratique du nivellement fait le sujet du troisième chapitre; il est sur-tout remarquable par les précautions indiquées pour éviter les
sion, ce qu'on entend par niveau vrai et niveau apparent; comment on conclurait l'un de l'autre
l'expérienco seule peut apprécier, et qu'il n"ap-
avoir parlé du chorobate des anciens ,, instru-
erreurs par des détails et des préceptes que
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