Journal des Mines (1806, volume 19) [Image 72]

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MPLOT Du CITARBON DE 11017/LLE

résister à l'étiremen t le plus long-teins soutenu,

sans se rompre , quelle que soit d'ailleurs la température à laquelle on l'expose dans -les arts.. Cette théorie, que personne ne conteste auNécessité de réunir jourd'hui , et dont l'application est tout-à-fait jea pth,.(Iiie indépendante de la nature du combustible employé, paraît ne ,devoir présenter aucune diffiAlté pour que la pratique soit toujours d'accord avec elle ; on serait même tenté de croire qu.il doit exister une grande latitude dans la manière d'exécuter chaque opération, pour remplir l'objet qui lui est propre ; cependant, une expérience journalière démontre aux forgeurs des Départêmens méridionaux , qu'une -

différence de quelques centimètres, dans les dimentions de leurs fourneaux, en apporte une bien notable dans les .réseltats de la fonte ; il en est de même, à l'égard des variations dans la hauteur, l'avancement et l'inclinaison de la tuyère : la qualité du charbon n'est pas non plus indifférente à la réussite du fondage , sur lequel influent aussi sensiblement la force du

vent et l'état hygrométrique de l'atmosphère ; enfin, du degré de sécheresse de l'appareil et

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de leur dissection ; l'escola ou fondeur peut rendre lui-même cette propriété malléable plus ou moins apparente,suivant le degré d'obliquité qu'il donne à sonTer, en le présentant à travers les charbons qui recouvrent le nez de la tuyère,

et selon la chaude plus ou moins suante qu'il lui fait subir, avant de le 'faire passer sous les coups du marteau. Ces détails', dont la véracité ne peut être démentie par aucun de ceux qui connaissent les procédés des forges à la Catalane, suffiront, sans

doute, pour démontrer combien leur ensemble offre de difficultés dans l'exécution , lorsqu'on veut obtenir des produits constans , eu égard à leur masse et à leur nature ; je ne parle point ici des différences qui peuvent résulter du choix et du grillage plus ou moins sévère d'un Minerai de même espèce ou mélangé dans diverses proportions : tout le monde sait que

la réussite d'une fonte, l'économie du coMbustible et la qualité plus ou moins aciérée du fer, sont encore dépendantes de toutes ces circonstances réunies il me suffira maintenant d'indiquer, par quels Moyens on. peut éta-

dela température déjà acquise (1), aussi bien que de la conduite du feu et de la quantité de charbon employé, dépendent essentiellement le rap-

blir un accord parfait entre la théorie et les

massets ou des différentes parties qui résultent

aveugle : ce que je vais dire est applicable, dans

port et la qualité plus ou moins ductile des (i) On sait que le fondage de chaque semaine ne commence à donner un produit abondant que vers le troisième jour, et qu'alors celui-ci.va toujours eu augmentant, à mesure que l'appareil est plus échauffé.

mapipulations , sans l'observance desquelles le travail des forges à la Catalane demeurera tou-

toujours imparfait et livré à la routine la plus

l'hypothèse du charbon de houille employé, comme dans celle du charbon de bois.

On a pu juger, d'après les développemens qui précèdent , que les opérations les plus essentielles , et qui se succèdent' sans inter-

ruption dans le traitement des minerais de