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EMPLOI DU CHARBON DE - HOUILLE
(111 fer fort ou de l'acier (1). On remarque encore, qu'un foyer, qui sort d'une forge où il a fabriqué de bon fer, réussit rarement, lorsqu'il entre dans une autre; il est obligé de tatonner et souvent même il met la forge. hors de service, faute de pouvoir rencontrer les dimensions les plus convenables à son creuset, et assujetir sa tuyère dans la position la plus favorable à la
réussite du tondage; de là vient, sans doute que ces sortes d'ouvriers sont si réservés sur leurs prétendus: secrets, qu'ils confondent avec
l'art lui-même , et qu'ils tiennent entre leurs
mains la fortin* desmaîtres de forges qui se livrent entièrement à eux. On a dû remarquer néanmoins, d'après l'excictirigcm-
reusement
posé de la théorie, que la température doit
la force du varier dans chacune des circonstances du travent. vail ; c'est ainsi que la coagulation exige un degré de- chaleur beaucoup moins violent que celui que nécessite la désoxydation ; mais jusqù'à présent, on n'a aucun moyen bien précis, pour évaluer la température produite dans chacun de ces cas ; on se contente, pour accroître ou diminuer la chaleur, de hausser ou de baiS-
ser la chaîne qui correspond au pacheirou ou petit bassin ; cette méthode serait applicable
avec succès dans la pratique, si2,nvant tout, on avait le soin- de calculer rigoureusement, avec le secours d'un anémomètre parfait, le itolume
du vent relatif à.la quantité d'eau qui aboutit
(1) Cette différence provient sur-tout de la conduite du feu , et des circonstances relatives au percement du duo, ou au rapprochement plus ou moins fréquent du Minerai vers la tuyère.
DANS LE TRAITEMENTDTJ MINERAI DE FER. 143
à la trompe, en ayant égard à ce résultat, pour chacun des anneaux de la chaîne que l'on élève ou que l'on baisse ; encore, faudrait-il répéter souvent ces expériences, pour apprécier les changemens qui doivent 'résulter de l'état de sécheresse ou d'humidité de l'atmosphère , dans les différentes saisons de l'année : alors , on pourrait assigner avec la plus grande pr&. cision , quelle dort être la température du fourneau, dans- chacune des opérations de la fonte, et l'on régulariserait, par la hausse ou la baisse de la chaîne, les moyens d'exécution rélatifi à la force du vent et à la quantité de combustible nécessaires en pareil cas , tandis qu'aujourd'hui le foyer ou l'escola augmente ou diminue , selon son le nombre des anneaux de la chaîne qu'il caprice' faut hausser ou baisser. Cependant, cette manipulation est la plus importante de toutes celles qui ont lieu dans un. fourneau à la Catalane ; je dis plus, elle seule peut assurer ou détruire l'accord parfait qui doit exister -entre la théorie et la pratique, dans le surplus du travail du tondage; et, en
effet, ce n'est qu'a l'aide d'une température
graduée avec discernement et habileté, que le minerai devien t pâteux, et qu'il acquiert ensuite
un degré de fusibilité tel que les scories devenues liquides laissent précipiter au fond du creuset le métal qu'elles doivent toujours recouvrir , pour difendre sa surface du contact immédiat du vetref de la tuyère. Une autre opération non moins essentielle et qui dépend encore entièrement de la volonté du fondeur, c'est la percée du chio , pour soutirer le laitier provenant de la scarification des
2, Régler
le nombre (1s percées du chio.