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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
40. Pierres meulières. Celle dont on fait le plus d'usage. dans Département , se tire des Brèche primitive.
Granites serpenti-
environs 'd'Ogine. C'est une brèche à fragmens, primitifs de duretés trésinégales , les unis étariÉ quartzeux et les autres schisteux. On emploie aussi des granites et des gneis veinés des erpendne , laquelle ne tarde pas à se détruire par le frottement, en laissant des alvéoles où le grain
peut se loger ; enfin l'on fait , dans les arron-
dissernens de Chambéry et d'Annecy, des meuCalcaire,
les de pierre. calcaire , mais ces meules sont. très-fragiles, et demandent à être repiquées souvent.
Carrières de Taren la taise.
Ardoisière de Cevins.
5.. Pierres tégulaires ou ardoises. L'ardoise est très commune dans l'arrondissement de Moûtiers , dont les montagnes sont presque
toutes de nature schisteuse. Elle n'offre aucun vestige de corps organisés. La carrière de Cevins , la phis renommée du Département , est exploitée depuis plusieurs siècles à ciel ouvert et sans aucune régularité. Elle est située dans la montagne de Prabelin , à cinq heures de la grande route, avec laquelle elle communique par un chemin à mulets. Vu son élévation, on ne peut y travailler que 4 à 5 Mois dansjannée. On y occupe pendant 'ce teins' - une trentaine d'ouvriers. L'extraction annuelle est d'environ 35o milliers d'ardoises valant zo;oo9 f. à raison de 56 f. le millier. Ces ardoises sont d'un bleu fixe , légères, sonores inaltérables à l'air, et imperméables. à l'eau. La majeure partie se consomme dans le pays et à.Grenoble ; si l'Isère était rendue navigable depuis Confions , comme on l'a projeté , pourrait exporter au loin, les produits de cette
De DÉPARTEIVIENT DU MONT-BLANC.
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carrière, qui deviendrait alors beaucoup plus
importan te. Les bancs d'ardoises qu'on exploite à Cevins paraissent se prolonger de l'ouest à l'est depuis
Bancs d'ardoise sur les
d,ux revers Labathie d'une part, où l'on voit des carrières Ou Grandactuellement abandonnées, jusqu'à Naves , et Mont. même jusqu'à Tessens. On en trouve aussi de très-bonne quantité ,sur l'autre revers du GrandMont, dans la forêt de Creydon , commune .de Beaufort. L'accès en est assez facile, et on pourrait l'exploiter avec avantage s'il y avait une route de charroi de Beaufort à Conflans. Dans la montagne de Colombat , commune Ardoisières d'Hauteluce , on trouve deux ardoisières de de Colombat. bonne qualité, actuellement abandonnées. Dans la commune de Doucy,, près du col de Ardoisière
la Magdel aine, à quatre ou cinq lie Lires de Moûtiers , on extrait de l'ardoise qui résiste assez bien aux injures de l'air, mais qui blanchit trèsvite. Cependant, comme on la vend de moins que celle de Cevins , on ne laisse pas- que d'en avoir beaucoup de débit. La même commune, et celle de Cellier qui la confine, offrent encore plusieurs .carrières moins éloignées de là grande route ; mais elles
ne donnent qu'une ardoise cassante et de peu de durée. Indépendamment de *ces carrières qui don-
nent de véritable ardoise susceptible d'être équarrie et refendue très-mince , on trouve presque partout en Tarentaise, des schistes fissiles qui participent des mêmes propriétés , et
servent également à couvrir les toits ; on les emploie en larges tables irrégulières , qui ont jusqu'à un centimètre d'épaisseur, et qu'on
du col de la Magdelaine.
Ardoisières de Doucy et de Cellier.
Ardoises dites badières employées sous forme de tables épaisses et de forme irrégulière,
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