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416 suit LA LITUOLOGIE DE L'AUVERGNE vert jann ettre en feuilles (no. / 3 ). Cette pierre .pourrait etre avantageusement employée dans
les arts; sa couleur unie et son beau poli laferaient ressortir dans le placage des marbres, et les veines produites par le talc vert qui la sillonnent lui donnent par leurs reflets l'apparence du pole-or. Il nous a été impossible de reconnaître la direction de,cette roche, parce qu'elle se trouve dans un local plat couvert, de gazon , et que Peau recouvrait la partie ex,ploitée pour empierrer le chemin ; cependant .nous croyons pouvoir jit ger qu'elle est en sillons en-
clavés dans les schistes et gneis, Auprès de l'église de Saint-Eloi , nous avons trouvé une pierre verte et blanche qu'on croi-
rait colorée par un oxyde de cuivre, et qui
pourtant a ler_facies du jade joint à la diallage verte. A un quart de lieue de Montaigu , il existe sur la gauche de la grande route, au Sud du hameau du Bony,, paroisse de You, unfilon:de Plomb sulfuré formé dans de la baryte en masse, ayant une légèreteinte rose, et reposant presque perpendieulaireinent dans le granite. On y rencontre. quelquefois des barytes sulfatées' Ar>. talliees , et des cubes de chaux fluatée
- violet très-fonce. Cette mine a été exploitée à
deux différentes époques, et toujours avec perte.
La se uonde compagnie commença ses travaux en 1781 ; elle les continua à ciel ouvert comme ses prédécesseurs, étabEt des bocards mûs par des chevaux ; mais elle fUt bientôt forcée d'a-
bandonner une entreprise , dont les produits 1'étaien t point en rapport avec la - dépense.
Aujourd,"Poi on aperçoit encore quelques grains,
OU DE SES, ENV I R CYN S.
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de minerais épars dans la halle qui avoisine la mine, et l'on voit. les restes des travaux qui ne paraissent point avoir été considérables. De l'autre côté de la grande route, et à peu
près dans la direction du hameau. de Bony, on trouve une région de houille qui ne présente aucune particularité, ni dans les roches qui la précèdent dans les grès ou les dépôts qui l'avoisinent. 1.1 paraît que les exploitations sont
anciennes ; cependant, l'habitude du travail n'a point perfectionné la manière d'exploiter. On se servait d'un simple levier pour sortir le charbon, et il n'y a qu'une dizaine d'années qu'on a substitué des tours à cette première machine, qui ne permettait pas d'approfbndir au-delà de trente pieds ; aujourd'hui le nouveau mode facilite les moyens de creuser davantage les puits, et d'attaquer la masse de charbon
dans l'endroit où la couche présente une plus grande épaisseur ; celle qu'on exploite dans ce moment a vingt pieds de puissance, et il est à présumer qu'elle doit être encore plus riche, parce que sa direction se prolonge dans le bas de la montagne : du reste on n'emploie aucun étai- pour conserver les puits ou soutenir les galeries ; on se contente d'extraire le charbon en laissant subsister de distance en distance des piliers de même matière; aussi très - souvent il
- survient des éboulemens qui, par leur succession, ont formé dans ce local une petiteyallée
suivant la direction des travaux souterrains. Les habitans usent du droit de propriété pour extraire sans concession le charbon qui existe dans leur sol ( n.. 4). Sa bonne qualité le fait rechercher dans les pays voisins, et les habitans