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SUR LA -1.,,ITnoLocrn DE L'AUVERGNE
pouding gui remplit la vallée des Salvan , et descend jusques dans la vallée du Rhône en
Vallais, dans tes délits duquel se trouve l'an thrs,.
cite à éclat métallique. M. de Laizer l'indigne à M. _de Saussure en 1795, lorsque ce savant déjà paralysé et toujours occupé de la nature, vint à Martigni avec sa femme et M. Necker, son _gendre. Le gisement de ce fossile dans les roches, semblables à. celles qui avoisinent les. houilles , mérite de l'attention. Le pouding ,dIzVallais est noirâtre dans les parties qui ren, ferment l'anthracite , verdâtre dans le surplus de lamasse; celui de l'étang desForges conserve la couleur ordinaire du granite. Au Nord , et à pen de distance du village des Forges, existe la région principale des ,houilles que l'on extrait pour .consommation du pays,. La difficulté des routes , l'éloignement des grandes villes et l'abondance du bois, diminuent le mérite du charbon ; aussi ne se vendil que 1.o,à,12 sonele quintal. Cependant, cette houille eainsi que celle de Montaigu , dont nousavons déjà parlé (110. 14), sont de l'espèce schisteuse que Werner nomme lithantrax inaequabilis (schieffer :kelle) , pour désigner sa supériorité sur toutes :les autres espèces de charbon. Les caractères- sent le noir
grisAtre; sa cassure longitudinale est schisteuse, la -,tmesversale , partie unie,, partie concoïde ;
elleenflammefacilement, glonfle et s'agglutine-beaucoup , répandant une odeur bitumineuse aromatique. Il n'est pas surprenant que
ce S précieuses qualités fassent préférer ce charbon à celui qu'on extrait dans les mines qui nous avoisinent..
OU DE SES ENVIRONS; 4,2t Comme les houilles de cette espèce, celle de
Mon taigu et de la Boniche, se trouvent dans des parties' de montagnes en couches dans le gîte gréso au milieu d'une région granitique. argilleux' Quoique les exploitations ne soient pas assez régulières pour permettre de voir le sol sur lequel elles reposent, on peut cepen-
dant juger que celle de Montaigu est sur le
schiste micacé primitif, comme à Lexterkamer en Allemagne ; et celle de la Boniche sur le porphyre comme à Hermanstad et à llmenau. Le toit de la première est une argile schisteuse avec empreinte de plantes comme dans les mi-
nes de Suède ; la seconde se trouve sous des couches de schiste marno-bituutineux , gleon
dit contenir ordinairement des poissons. Les mines de la Boniche paraissent exploitées depuis long-tems; deux propriétaires se partagent le commerce du charbon ; ils livrent leurs travaux aux habitans des hameaux voisins, et leur cèdent la moitié de ce qu'ils peuvent extraire. Cette manière d'exploiter nuira néces-
sairement à la conservation d'une substance,
dont on n'apprécie pas encore le mérite dans le pays qui la recèle, mais dont on ne tardera pas
à ressentir la nécessité, ldrsque les bois qui
diminuent tous les jours, seront devenus aussi
rares que dans les contrées voisines. Il y a quinze
ans que pour sortir le charbon, on se servait d'un simple levier ; aussi comptait-on à cette
époque plus de cinq cents puits sur une étendue d'environ 1200 toises, parce qu'il fallait compenser par le nombre des fouilles la petite quantité de charbon qu'on sortait de chaque creux :