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SUR LA LITHOLOGIE DE L'AUVERGNE
Autre variété d'émail gris bleuâtre opaque. Lave feld-spathique compacte du Mont- 2,5907 d'or ( n°. 28) refondue Par le feu d'un four à chaux, et réduite 5,4607 à l'état de verre. Un phénomène également singulier qu'a présenté cet incendie de la Boniche, est la formation d'un culot de fer carburé , ou acier natif, trouvé par M. Mossier dans un précédent voyage il était du poids d'environ 16 livres, d'une ?orme tabulaire de 18 pouces, renfermait quelques bulles dans sa partie inférieure, et l'on voyait adhérer au- dessus divers fragmens de scories d'émail et de houille calcinée. L'analyse de ce métal a été faite par M. Godon de Saint-Memin , et insérée dans le Journal de Physique du mois de floréal an 13, pag,. 34o. Nous sommes surpris que ce naturaliste ait trouvé l'acier de la Bouiche moins oxydable que l'acier fabriqué. D'après les épreuves nous avons répétées, le simple contactque l'eau (1) ternit dans peu d'instans l'éclat dede la cassure ; du reste, les expériences de M. Godon (i ) Il parait pourtant que le contact de l'air est néces-
saire pour la prompte oxydation, morceau d'acier de la Boniche enveloppé dans dupuisqu'un papier mouillé, été oxydé après un séjour de 2.4 heures. Il semble n'a pas aussi que le poli rend l'oxydation plus difficile: un billot d'acier de la Bonictie poli sur les meules, a été faiblement altéré par le contact de l'eau prolongé pendant plusieurs jours, tandis que la simple cassure s'est oxydée pendant le polissage. La chaleur ne le rend pas phis malléable ; un morceau chauffé au rouge avec du charbon de bois est devenu plus aigre, et s'est divisé sous le marteau en fragmens aigres et irréguliers.
43/ OU DE SES ENVIRONS. prouvent que cette substance contient sur ioo parties Carbone Phosphore. Fer
00,43 00,12 09,45 l000
Malgré nos recherches, nous n'avons pu rencontrer un échantillon de cet acier ; mais nous en avons trouvé des globules dans les alvéoles des scories produites par cet incendie ( n° . 25). .
Parmi les déblais calcinés, nous avons re-
cueilli une substance noirâtre réunie en petites colonnes à cassure éclatante perforée de cellules oblongues, et d'une légèreté qui la laisse nager sur l'eau au premier moment qu'on l'y plonge ; caractères qui indiquent un résidu de houille brûlée; elle rougit au feu sans flammes et sans répandre aucune odeur (110. 26). Les divers tas de houille extraits ayant attiré notre attention, nous avons rencontré un morceau d'environ 6 pouces cube composé en apparence d'une multitude de fçagmens de bois carbonn é réunis par la seule pression, ou par une infiltration métallique que son poids décèle, mais à laquelle, l'aiguille aimantée n'est pas sensible .11a peu d'adheren ce ; cependant les parties ne se désunissent point; il rougit au feu, donne une flamme peu apparente et sans odeur; il se s,outient Ion g-tems dans cet état d'incandescence à la manière des mineraux , sans se boursouffler,, comme le charbon, et s'oxyde trèsfaiblement ; mais il prend une légère teinte rouge, acquiert de l,a force sur le barreau aimanté, et plongé dans l'eau, il laissse échapper
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