Journal des Mines (1806, volume 19) [Image 235]

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STATISTIQUE n'ES. MINES ET USINES

en descendant: Vetis le Bourg Maurice, offre plusieurs autres indices de houille , mais ce combustible' y egf toujours très-mêlané de por-

tions pierreuses : au-dessous de Vulmis. Des Bernois avaient ouvert une Mine de houille qu'on dit trèsabondante. 100. Séez. -Sur le Petit Saint-.Bernard, une demi-heure au-dessous de l'Hospice, on a attaqué une couche de houille sèche, inclinée d'environ 3o degrés vers l'ouest , ayant pour toit un schiste portant des impressions de fougères. On observe en outre. quelques affleuremens sur .1a rive gauche du torrent du Reclus et ailleurs. La vallée latérale du Doron, de Bozel, offre aussi plusieurs gîtes importans de ce combuS tible fossile. 110..Mentagn.y. -Près du hameau de Balme, à une- heure du vil lage de la Tuile, et à trois heures de IVIozkiers, on. exploite une couche 'de houille dassez bonne qualité, dont la puissance varie Cie m à 4 mètres : elle incline d'une vingtaine de degrés vers le nord-ouest; elle a pour toit et pour mur un schiste quartzo-micacé 'gris peu fissile. On a pratiqué sur son affleure-

ment une Multitude d'attaques irrégulières sur une étendue de près d'un kilomètre.

A la Roclze-Noire, une demi-heure au-dessus de Montagibi , et à 3 heures de Modtiers, on observe-une eouche de houille presque ver-

- ticale , dirigée à 'peu près du nord au sud, et présentant sa tranche à l'observateur comme les couches de schiste argileux noirâtre qui l'environnent. Elle a jusqu'à 8 mètres de puissance. Dans quelques endrois elle se rétrécit

131J Eil,A.IATEMENT DIT MONT-BLANC.

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beaucoup, et ailleurs-elle se ramifie. On en tire.. d'assez bon charbon. _Aux Chenét. s on' trouve une autre couche,

également très-inclinée, et dirigée du nord au sud , ayant en. quelques endroits, 7 mètres de. puissance, et donnant d'assez bon charbon. Elle est en exploitation depuis très-long-tems ; et l'on voit encore sur une hauteur de 2 ou 3oo mètres, les vestiees d'anciennes attaques : plus bas, à l'endroit dit la Lavang-e , on trouve encore d'autres fosses. La couche de houille qu'on y exploite pourrait bien être la continuation de celle des Chenêts. Les Mines de cette commune sont exploitées depuis très-long-tems par des cultivateurs qui y travaillent au nombre de cinquante à soixante en hiver. Leurs travaux sont dirigés sans règle et sans intelligence ; ce sont des puits ou des galeries très - inclinées vers l'intérieur de la montagne, ensorte que l'on est continuellement incommodé par les eaux ; et l'extraction de la -houille au jour se fait dans des paniers d'osier,

que les travailleurs se passent de main en. main ou qu'ils élèvent à l'aide de treuils ; tandis que

vu la pente rapide du terrain, et l'inclinaison considérable des couches de houille, il serait aussi facile qu'économique d'ouvrir une galerie crécoulement , qui servirait en même teins à l'écoulement des eaux et à l'extraction des matières. Il serait d'autant plus important d'exploiter -ces minés en grand, que par leur abondance, la qualité de leurs ' produits, et leur proximité de Modtiers , elles 'offrent aux salines de cette ville une ressource bien précieuse pour PayQuir.