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STATISIuQu.E LIES MINES. ET TISINES-
de leurs produits, celles où les salines pourront s'approvisionner avec le plus d'avantage drait de lorsqu'elles seront exploitées en grand, et que 'e""fr3cleurs communications seront plus faciles, elles ter. pourront livrer la houille à un prix modéré. gny sont
.
Ce combustible doit d'ailleurs s7arnéliorer,, à Mesure que les travaux s'approfondiront , comme l'expérience l'a constamment démontré jusqu'ici. Ces dépôts précieux disséminés avec profusion sur presque tous les 'points de cet arrondissement , offrant en abondance un ço.inbustible qu'on pourrait substituer presque généraénç'xi`)ris lement au bois , dont la disette se fait sentir de ciérales. plus en plus, présentent une ressource trop peu appréciée jusqu'à ce jour. Leur débit est borné
à la consommation des fours à chaux et de quelques forges à maréchal. La commun.e des
Chapelles est la seule 'où l'on commence à se. servir de houille po1r le chauffage. Ces mines sont exploitées faiblement et sans intelligence par des cultivateurs qui n'y travaillent guère qu'en hiver, et lorsqu'ils ne peuvent s'occuper ailleurs. En sorte que le peu d'argent que ces
travaux leur procurent est tout en bénéfice pour eux. Le bien qui peut résulter sous ce rapport d'un tel mode d'exploitation est bien
compensé et au-delà, par le gaspillage qui en est la suite infaillible : en effet les extracteurs étant très-multipliés (on en compte jusqu'à dix sur la même mine ), chacun enlève ce qui se trouve à sa portée, sans prendre de précautions pour étayer, et sans s'inquiéter de l'avenir. Si l'excavation qu'il a pratiquée s'écrase, il attaque la couche plus loin, en sorte que la monta-
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gne est criblée de trous et couverte d'éboulemens , ce qui rendra l'exploitation future beaucoup plus difficile. ,Au reste, plusieurs de ces mines situées vers te sommet des montagnes, loin de tout centre de consommation , ne sont
pas susceptibles d'être exploitées en grand.
Arrondissement de St.-Jean de Maurienne. -Les réflexions précédentes peuvent s'Appliquer aux mines deh,ouille que l'on connaît déjà
dans la Maurienne , quoique l'on n'y ait pas encore f'F;it de recherches , et que l'on n'y ait même fait presque aucune attention jusqu'ici.
C'est toujours de la houille sèche dans un schiste argileux ou micacé. Les maréchaux et les chan-
fourniers commencent à en tirer parti. On en trouve quatre couches assez considérables, mais de médiocre'qualité , dans la commune de Fano-ires , au Pissot, et vers le rais-. seau de Poulle41 A un quart-d'heure àu-dessn du pont dé. Saint-Michel , sur la rive gauche de l'Arc , on exploite depuis huit ou dix ans une mine abondante et d'assez bonne qualité. Au-dessus du village des Fourneaux, suries bords du ruisseau qui descend' du Coi de ta
Roue, on voit plusieurs affleurerneriSde sur lesquels on a fuit quelques,att:itees. On trouve encore de la:houille 'se-Che au'ei91 des Encombrés au-dessus de Saint-Nlartin-cie la-Porte , et snYle-ierritOire des communes de Thil'; Saint-Martin-d'Arc , Bonvillars , MontSapey , etc.
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