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NOTE
s u n. LE DiorsIDE , etc.
mesure mécanique est en erreur de plusieurs
doivent présenter les in dieations des angles déterminés par le concours de la géométrie:ordinaire , avec celle qui est fondée sur la structure des minéraux. En suivant cette méthode ,
7°
degrés. Les descriptions de Romé-de-l'Isle, en géné-
ral exactes, présentent quelquefois des exemples de ces contradictions entre les valeurs des angles d'un même cristal. Ce savant, par exemple (1) , après avoir indiqué 1o5dt pour la va-
leur du grand angle du rhombe de la chaux carbonatée inverse, qu'il appelait spath calcaire muriatique , donne 1.15' pour celle du grand angle de la coupe principale , c'est-àdire , de celle qui passe par les diagonales obliques de deux faces opposées, et par les arêtes intermédiaires. Or, en prenant le premier angle pour donnée, on est conduit par le calcul à la valeur d eio9d. 4' pour celle du second , ce qui fait
une différence de 5 degrés avec l'angle déterminé par l'observation. Cette- valeur est trop éloignée- de la vérité, pour ne pas faire soup.e,onner des irrégularités dans le cristal que ce célèbre cristallographe avait entre les mains. Il n'en est pas moins vrai que le calcul l'eût averti de son erreur, en lui offrant un moyen sûr de
redresser son observation. Je pourrais citer d'autres exemples, si je ne craignais de m'écarter de'.mon sujet; celui que je viens de rapporter suffit pour faire sentir la justesse des remarques qu'a faites M. Haiiy, dans les Annales du Muséum d'histoire naturelle, sur la manière de décrire les cristaux. Ce savant a fait voir dans le cahier de brumaire an 1802, page 117, que les descriptions d'un cristal, pour être exactes, (1) Cristallogr. tome i
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seule qui soit rigoureuse et précise , -én sera sûr que les' angles seront toujours d'accord entre eux. Ce seront comme autant de limites, dont l'observateur, aidé du p.-_,onioinkre, appro-
chera d'assez près pour être en état de rapporter les cristaux aux espèces et aux variétés dont ils portent l'empreinte. C'est tout ce que l'on peut attendre de cet instrument, quelque bien. exécuté qu'il ait été, et quelle que soit l'adresse de la main qui l'emploie. Je reviens au diopside : quoique cette substance n'ait point encore été soumise à l'analyse,
M. Hafiy n'hésite pas de la regarder comme une espèce qui doit occuper une place particulière dans la méthode (1). Le petit nombre de caractères que je viens de rapporter, suffit pour démontrer cette assertion , parce qu'ils, occupent le premier rang parmi ceux qui sont vraiment spécifiques. La forme primitive obtenue pars la division Mécanique , diffère de: (1) La place destinée au diopside est imint'tdia.teine.nt après le pyroxène , dont la forme primitive a quelqu'analogie avec celle de la première. Dans l'une et l'autre espèce , la forme primitive est un prisme quadrangulaire mais M. Haiiy s'est assuré que ce prisme est rectangulaire dans le diopside , tandis que les pans de celui du pyroxène sont inclinés entre eux de 92 et 88 degrés environ. Do phis, la forme primitive du diopside se somiiyise dans le sens des deux diagonales de ses bases , au lieu que celle du pyrox.ètien'est susceptible d'être soudivisée, que parallèlement à la grande diagonale.
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