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SUR L'OR NATIF 24-6 plus anciens, et parmi les plus modernes, Brochant, pensent que cet or a été originairement enlevé des mines situées, le plus ordinairement, dans les montagnes primitives, arraché et entraîné par les eaux des rivières. c, L'or na)) tif, dit Brochant, se trouve principalement dans les montagnes primitives : il s'y rencon» tre dans des filons, et quelquefois disséminé il se rencontre » dans la roche même aussi dans les terrains d'alluvion , et il y est D? souvent exploité avec avantage. Le sable de D? plusieurs rivières est mélangé de paillettes d'or natif que l'on en sépare par le lavage. Sans doute, il est évident que l'or ne se rencontre là qu'accidentellement; que ce sont
qui l'y ont déposé, après l'avoir )? arraché à sa situation primitive, qui était probablenzent la même que celle indiquée »plus haut (i) D? les eaux
D'autres, au contraire, pensent que ces particules métalliques se trouvent naturellement disséminées dans des couches aurifères, dans les terrains mêmes où elles sont mises à décou-
vert par les grandes crues des eaux, par les débordemens des rivières , ou, entraînées dans ces dernières par des ruisseaux dans les tems orageux et dans les grandes pluies.
Mon but n'est pas d'embrasser cette question d'une manière générale , ni même fort étendue. Je laisse aux savans , 'qui s'occupent particulièrement de l'avancement de la miné(i) Brochant, Traité élémentaire de Minéralogie, sui-
vant les principes du professeur Wtrner , tome 2 , pages 94.
EN PAILLtTTEs, etc.
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ralo,Tie à l'approfondir. Mes inductions n 'iron t pas plus lein que le petit nombre de recherches que j'ai faites à ce sujet. Je me crois pourtant fondé à avancer, d'après les observations que je vais présenter , sur les localités et le gise-
ment de l'or natif en paillettes
, des environs de la commune de Saint-Georges , qu'il. parait incontestable que des paillettes d'or natif se trouvent disséminées dans des terrains, sans qu'elles paraissent y avoir été amenées par des fleuves qui les aient détachées des mines situées dans les montagnes. Et si telle a été l'origine primive de leur dissémination au milieu des terrains, elle n'a certainement pu avoir lieu qu'a des époques très-reculées des grands boukversemens arrivés sur la surface et dans les couches extérieures de notre globe. Mais ces révolutions , dont on n'a conservé aucune mémoire , sont ensevelies dans la nuit des siècles les plus éloignés. Car nous verrons que des couches , qui fournissent des paillettes d'or, Se trouvent à une profondeur considérable dans
.quelques collines éloignées également des montagnes qui puissent les fournir , et des rivières qui les puissent arracher à leur sol natif -Par conséquent elles ne pourraient y avoir été mêlées qu'à l'époque très-reculée, où les couches de ces collines ont pris -l'arrangement que l'on
voit présentement, c'est-à-dire, à l'époque de leur formation, et cette époque est sans doute bien loin de nous ! Telle a aussi été l'opinion de plusieurs naturalistes de n.otre pays, et je serais injuste envers eux, si en recueillant des preuves nouvelles
qui déposent en faveur de leur hypothèse
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