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DU MINERAI ,D'ALTJN DE LA TOCA 9
D'après des travaux , dont j'ai déjà , depuis Sait plusieurs années, publié les résultats, on. naturel que la plus grande partie de cet alun qu'elle tient est un alun parfait, c'est-à-dire , et la base de la nature, outre l'acide sulfurique constituante essenterreuse, la troisième partie tielle, la potasse. servons Il paraît que l'alun dont nous nous anciens, et été connu des actuellement n'a pas
ainsi que t)77-'rnpia, ' que P Alumen des Romains , naturel proétait un sulfate des auteurs grecs, pyrites, et qui décomposition des venant de la
lie
de leur Misy par conséquent ne différait pas et SOU l'alun, nous L'art d'exploiter et de préparer des alunièreà vient tin Levant. La plus ancienne est celle de Rocca , au-e que nous connaissions,Syrie
- de là est venu la
jourd'hui Edesse en de roche) -dénomination Alumen Roccae (alun l'alun employé C'est le Levant qui a fourni tout en Europe, dans le moyen-âge. Ç-énois Dans le quinzième siècle, quelqUes le dans Levant, qui avaient appris 'à connaître,de cette substanles procédés de la fabrication découvrir des mines ce, eurent le bonheur d'en Jean de Castro est, en halle, et de l'en extraire. celui qui a découvert au rapport de l'Histoire, la Tolfa : il fut con,et reconnu le minerai de quantité duit à cette déçouverte. par la grande croissait sur Agie olium) qui de houx ( /lex observé le terrain qui le renferme ; il avaitd'où l'on le Levant, lesmontagnes que, dans de cette même , étaient couvertes tirait plante. Si bien et Les fabriques de ce sel réussirent si
ET DU SCHISTE ALUNIMEUX TERREUX,
etc. r8/. si promptement en Italie, que le Pape Jules II défendit l'importation de celui du Levant, parce qu'elle faisait passer annuellement en Turquie des sommes considérables. Cette défense accrut la prospérité des ateliers romains. Voici, en gros en quoi consiste le procédé d'extraction employé 'à la Tolfa, près de CivitaVecchia., On fait sauter le minerai à coups de poudre ; on le sépare des Parties. de roche y adhèrent; on le calcine dans des fours, à-peuprès comme lorsqu'on cuit la chaux: au bout de six ou sept heures, lorsqu'il eSùCalciné et friable, on le retire ; on le porte sur des aires murées de forme allongée, et entourées de fossés re-
vêtus de murs : on en fait des monceaux de médiocre hauteur, qu'on arrose pendant qua-. rante jours avec- l'eau des fossés. Le'ininerai
étant ainsi décomposé; "on le fait bouillir dans de grandes chaudières ; et lorsque l'eau a atteint un certain degré de Saturation, on la fait passer dans des cristallisoir, où, après le refroidissement, elle dépose l'alun en grandes masses crisOn retire ,de l'alun d'une toute autre manière à la Solfàtarre , près de Pouzzols : ici la nature agit par synthèse. Il sort continuellement du sol volcanique de ce lieu, par de petites crevasses, des fumeroles chargées de vapeurs d'acide sulfureux et d'acide sulfurique : les premières déposent un soufre concret : les secondes pé-
nètrent peu à peu les anciennes laves , qui sont de nature argileuse, se combinent avec leur alumine , et forment ainsi un Minerai Folueze 20.