Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 125]

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TRAIT

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du calorique rayonnant du miroir, sans lui en envoyer' àticune portion ; en sorte que la présence du second miroir au lieu de déterminer un abaissement subit dans la température du thermomètre , tendrait au contraire à l'élever. M. Haüy, dans la seconde édition de son Traité , a placé la théoriede l'évaporation , non plus à l'article de l'air , niais , ainsi que nous Pavons indiqué , à celui du calorique. On sait que , d'après les nouvelles vues suggérées par une étude plus approfondie de ce phénomène cette même théorie est devenue une branche importante de celle du calorique. L'auteur rapporte avec soin les résultats des expériences qui ont été faites sur l'évaporation 5 il insiste principalement sur ceux que nous devons à des recherches très - modernes, et après avoir fait un choix heureux des expériences les plus décisives, et placé ces expériences dans un ordre où elles s'éclairent mutuellement , il discute les principales théories qui ont été proposées relativement à un sujet aussi délicat. Cette savante discussion le conduit à développer la manière dont le célèbre Laplace conçoit la . production du phénomène qui nous occupe en ce moment , en ramenant tout à l'action <lu calorique, qui détermine les molécules de l'air et celles de la vapeur à se repousser mutuellement. L'auteur passe ensuite aux connaissances qui appartiennent à la physique particulière , et traite successivement de , de l'air , de l'électricité , du magnétisme et de la lumière. En parlant de l'eau à l'état de liquidité , il établit les principes de l'hygrométrie , d'après les neuvelles connaissances que nous avons acquises sur-'la formation des vapeurs.. Ji traite ensuite des phénomènes des tubes capa,et il fait une exposition raisonnée de cette belle iesavante théorie PaCtion capillaire dont les physiciens

DE PHYSIQUE. 241. sont redevables au génie de l'illustre auteur de là ..711éca. nique céleste. L'air et l'électricité si nous en exceptons le galvanisme, étant de toutes les parties de la physique , celles qui offraient le moins de changen:ens à faire , il nous suffira de dire ici,-que M. Haiiy a donné 'au développement des théories qui concernent ces deux branches de nos con-

naissances , une étendue proportionnée à leur importance. En exposant celle de ces théories qui est relative à l'électricité galvanique , il s'est attaché à la rendre encore plus rigoureuse. Il a ajouté plusieurs détails intéressans qui ont rapport à diverses expériences , parmi lesquelles nous citerons celles que M. Ritter a faites à l'aide de la pile secondaire , -.et celles de M. Erman , qui démontrent la disposition- toute particulière de certaines substances , pour conduire le fluide développé par la pile de Volta. M. Haüy a entièrement remanié la théorie- du magnétisme. et l'a développée d'une manière qui ne laisse rien à désirer. Il expose d'abord certains phénomènes généraux qui dépendent de l'action magnétique qu'exerce le globe terrestre , et dont la connaissance est nécessaire pour bien concevoir cette théorie. il fait ensuite connaitre la loi qui préside aux actions. magnétiques ; puis il traite des attractions et répulsions qui s'exercent entre les corps dans lesquels on a développé la vertu aimantaire , de la communication du magnétisme , du magnétisme du globe terrestre , de celui des mines de fer , enfin il rapporte différentes hypothèses des physiciens .sur la cause du magnétisme naturel. A l'article du magnétisme du globe terrestre , il expose les belles recherches que, MM. Humbolt et Biot ont entreprises sur l'inclinaison de l'aiguille aimantée. L'auteur , àlirès s'être occupé des 'phénomènes électriques e,t, magnétiques ; développe la -plus belle de toutes les théories , savoir. , celle qui concerne la lumière. Dale