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SUR LE TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE
de l'École des Mines e», partie ,aiï laborateire avec les condu Mont-Blanc , sous les yeux etm'avait chargé , qui seils de M. Hassenfratz produits la fonderie d'analyser différens partie dedeces travaux a de Chessy. ; une autre Conseil des Mines, été faite au- laboratoire du m'aider qui a bien voulu près de M. Descostils , et de son expérience. de ses lumières métallur,o-,iques que j'ai soumisLes produits Descripde la scories provenant tion ait susont des Penelysêenlève de jet de l'anafondi cuivre ,:pyriteux ; on les l'opéralyse. pendant dessus lé bassin Cl' avant:foyer l'une formée pention. Il 7y. en a deux espèces : rautre pendant dant là fonte du minerai grillé ,première espèce grillées. La celle des mattes brillant ; elle préest d'un gris métallique assez de cristallisation, et sente des lames , indices être confondue avec cerpourrait facilement Les scories de la tains minerais de fer oxydulé. brillant métallique
pas le seconde espèce n'ont comme leur couleur est brune et leur cassure à ces deux fibreuse. Les caractères communs , sans apespèces sont : d'être assez compactes boursoufflures sans parence vitreuse , presque de se fondre au à l'aimant, d'être attirables addition, en donnant quelquechalumeau sans de soufre , de ,préseuter fois une légère odeur caractères que les mines avec le borax les mêmes l'essai, par la-voie sèche, de fer, de donner à des indices de cuivre , du fer et qu.elquefois acides avec la plus enfin de faire gelée dans les grande facilité. j'ai suivi pour brJe vais décrire le procédé qne générale , et telle les analyser, d'une manière
DU CUIVRE I'YEITEUX , etc.
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que l'on puisse appliquer ce que je dirai, aux deux espèces de scories. J'ai pulvérisé ces substances , et je les ai trai-
Procédé
tées par l'acide muriatique concentré, mêlé d'un d'analyse. peu d'acide nitrique : il s'est formé une gelée
assez tenace, que j'ai divisée en ajoutant de l'eau et faisant bouillir. J'ai séparé la partie insoluble devenue très-blanche ; je l'ai séchée et pesée, puis ensuite chauffée au ronge afin de séparer le soufre. Ce résidu avait tous les caractères de la silice. La dissolution muriatique ne contenait pas d'acide sulfurique ; on y a versé de l'ammoniaque, dont un excès a fait apercevoir des indices de cuivre et dissous le zinc. Le précipité d'oxyde de fer, encore humide, a été traité par la potasse caustique liquide , pour séparer l'alumine. J'ai versé dans la liqueur ammoniacale de l'oxalate d'ammoniaque qui a séparé la chaux, puis j'ai ajouté de l'acide sulfurique en excès, afin de précipiter ensuite le cuivre par une lame de fer. J'ai séparé le zinc du fer introduit, par une grande quantité d'ammoniaque , et j'ai déterminé laproportion de ce métal en le convertissant en
'prussiate. Le premier précipité d'oxyde de fer a été examiné de nouveau, dans l'espoir d'y retrouver les portions de cuivre et de chaux qui pouvaient avoir échappé aux premières opérations.
J'ai recherché d'une manière particulière et
par des expériences séparées, le soufre, le cuivre et le zinc, et je n'en ai trouvé que les quantités consignées dans le tableau suivant. R