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STATISTIQUE MINÉRALOGIQUE
au milieu des- roches calcaires qui bordent la
Serre , le Lot et le Dourdon, depuis SaintLaurent jusqu'à Entraigues; tantôt enfin à. tra-
vers les schistes quartzeux qui constituent les bords de la Truyère, depuis Cantoin jusqu'à Erttraigues. Nous avons vu précédemment que ces roches volcaniques étaient souvent superposées à des collines houillères ou métallifères, au-dessus desquelles elles forment une chaîne plus ou moins continue, mais toujours dans une direction parallèle à la région des volcans principaux de la Lozère ou du Cantal. Quant à la largeur de la zône qu'occupent ces différentes
..éjections, elle paraît être, dans certains...cas , -déterminée par la rencontre des plateaux cal-
caires avec le terrain gréseux ou schisteux, ainsi qu'il arrive à l'égard des sommités volcaniques de Calmont-d'Olt, de Roquelaure , de la Soulte
de la Draille, de Saint -Côme , et de quelques autres qui bordent les rives du Dourdou. La même remarque a lieu près de Saint-Beauzely, et dans quelques points du Larsac oi le schiste argileux succède immédiatement au calcaire. A l'égard 'des éjections volcaniques qui surmontent le schiste quartzeux ou le terrain, gra-
nitique, elles s'étendent, dans leur largeur,
jusqu'à la plage volcanique proprement dite, et ce sont elles (lui, par leur affaissement plus,. ou moins subit ,. établissent un accord parfait entre la partie d'alluvion et celle qui appartient essentiellement aux foyers principaux tels que ceux du Cantal et du ci-devant Vivarais. ,C'est ainsi qu'après avoir traversé , entre le, Lot et la Truyère, une .plage hérissée-de mon,-
DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON.
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tagnes volcaniques et sillonnée par ,un grand,
nombre de ruisseaux qui Vent s'y jeter, en mettant à nu le sol., schisteux ou granitique
qui leur sert de lit, on arrive enfin à l'horizon le plus élevé du Département, et qui n'est dominé que par le Cantal, au pied duquel il vient se heurter de toute part : c'est alors qu'on se retrouve dans la véritable région volcanique, et qui n'est plus in terrompue jusqu'au foyer principal dont elle est elle-même une des ramifications les plus essentielles, ainsi qu'on peut en juger par l'immensité des laves de toute espèce et des basaltes qui forment ,sur une grande partie de cette surface, une sorte de pavé impénétrable à l'eau. C'est sans cloute à cette circonstan-
ce particulière qu'il fautattribuer l'existence de ces immenses dépôts tourbeux qui recouvrent, cette plage jusqu'à une profondeur de trois à quatre mètres, et souvent même au-,delà :elle devient par sa disposition le réservoir naturel de toutes les eaux des montagnes supérieures
qui la dominent, en présentant .autant de digues ou de chaussées dont les anciens ont su profiter pour la mise en activité de plusieurs forges et-mines, ainsi que je l'ai déjà indiqué. Il est facile de calculer combien de ressources entièrement perdues jusqu'ici on pourrait encore utiliser, en exploitant les tourbières qui occupent tout ce pays, depuis Aubrac jusqu'à Terondels , dans une étendue, ,en longueur, de six lieues métriques sur deux lieues et demie de largeur moyenne. Cette récapitulation suffira, sans doute, pour
donner une idée générale de la nature .et de .
l'étendue de chacune des différentes espèces de