Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 157]

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Dr LA mAGNEsir de chaux et donc, quoiqu'en petite quantité, terre au nombre des parties constituantes de la l'état soit qu'elle se trouve à ae Baudissero , pierreux, soit lorsque elle se trouve à. l'état plus tendre de terre. Dans les deux cas le nitrate d'argent a formé 4alernent un precipité.-Mais on a: remarqué avec cette solution, des; différences remarquables sur la lessive des morceaux pierreux. Sur celle des morceaux terreux, le nitrate d'argent

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en ne forme qu'un précipité qui se rainasse lesdans la poudre dans le verre ; au lieu que

E4uDisSERO, etc. 3o1 furique ne peut suffire ; et très -sûrement en partie à une terre qui n'est pas de la chaux puisque la dissolution se laisse décomposer par

l'ammoniaque. On verra dans la suite, que cette terre n'est que de la ma.gn.isie. Les acides sulfurique, nitrique et muriatique

attaquent cette terre , lorsqu'elle est bien divisée ou en poudre très-fine. Leur action cependant est peu sensible; mais

à la moindre impression de chaleur elle devient très-marquée. Des bulles très-petites de gaz, qui s'élèvent du fond de la liqueur , une

sive des morceaux pierreux, indépendamment de ce précipité on observa constamment des filamens qui indiquaient la présence de l'acide muriatique. Plusieurs fois on commenca par enlever l'acide sulfurique par Pacétite Cie baryte, on filtra la liqueur, et on la traita par le nitrate d'argent qui y forma encore mi précipité de muriate d'argent. La lessive des morceaux pierreux présenta encore des différences avec l'ammoniaque. Ce réactif ne trouble jamais la lessive de la terre troublait provenant des morceaux terreux la cependant, quoique très-légèrement, lessive des morceaux pierreux. Il résulte de ces observations, qu'indépendamment du sulfaté de chaux que les deux variétés pierreuse et terreuse de la terre magnésienne de Bandissero contiennent, la dernière,

-dernier cependant ne dissout que trop difficikment en entier la partie soluble, même après nue ébullition/long-teins continuée.

- en partie à dç la chaux, 4 laquelle l'acide sul-

ct disposés de manière à en pouvoir recevoir le gaz, forme avec l'eau de chaux du carbo-

c'est,à-dire , la variété pierreuse, contient de plus de l'acide muriatique , peut-être combiné

petite écume blanche qui se forme à sa surflice , et un léger sifflement, annoncent assez qu'il y a dégagement d'un fluide aériforme ou de l'efferv-escence.

Lorsque la terre a été auparavant calcinée au

feu , leur action est bien différente. Il n'y a

'comme il est naturel de le prévoir, aucune effervescence. Mais ce mélange s'échauffe trèsconsidérablement et au point qu'il s'ensuit une vraie ébullition ; dans quelques minutes le mélange se trouve changé en corps solide formé par une espèce de gelée qui en résulte. Celui des acides qui exerce une action plus marquée, est l'acide muriatique , ensuite le

nitrique, et après ceux-ci le sulfurique. Ce

La dissolution faite dans des vaisseaux fermés