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315 HYDRATILIQITg, etc. deux roues à aubes. Leurs pistons foulent l'eau dans un tuyau prolongé, clans toute la longueur de la galerie, et qui communique avec des cylindres établis au bas du puits. Les pistons de ces cylindres obéissent à la pression exercée
1\TOLJVLLE MACHINE
On placera dans un coursier, sur la rivière
- une roue hydraulique à aubes, qui fera
dans des pompes. Celles-ci puiseront l'eaumouvoir la rivière même , et la refouleront dans une conduite de tuyaux de fonte, jusqu'à un réservoir établi à la hauteur de 48,7 nièt. (15o pieds) dans le puits dont nous venons de parler. L'eau de ce réservoir sera élevée au haut du puits à la hauteur de 57,8 mètres ( 178 pieds ) par des pompes aspirantes, semblables à celles qu'on nomme pompes hautes dans les mines. Enfin des pompes foulantes, placées au haut
par ceux du corps de pompes ; et ils offrent ainsi une machine à colonne d'eau d'une espèce nouvelle, dans laquelle la hauteur de la colonne est remplacée par l'action d'un piston de pompe foulante. Cette machine, que l'auteur nomme machine
intermédiaire, fera agir les pompes placées dans.
l'intérieur et au haut du puits, à l'aide de tiges et de balanciers convenablement disposés. Tels sont en abrégé les moyens mécaniques
du puits, feront monter, dans une conduite
établie sur la pente de la montagne, jusqu'à la tour de l'aqueduc (à 48,7 met. 15o pieds, audessus de l'embouchure du puits), toute l'eau
proposés par M. Baader, moyens qui pourraient
qui aura été élevée par les pompes précédentes. M. Baader divise, comme on le voit, la co,
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lonne d'eau eu plusieurs parties , il fait mouvoir immédiatement , par les manivelles d'une roue à aubes, les pompes placées dans la ri, Yière. Quant à celles qu'il établit vers le milieu. çt au haut du puits , il se sert, pour leur communiquer le mouvement, du moyen nouveau qu'il a imaginé , et qui distingue sa machine
do toutes celles qui ont été proposées jusqu'à ce
jour. Ce moyen consiste à employer l'eau comme conducteur de force motrice (1). Des pompes foulantes, placées à cet effet, dans la rivière, près de l'entrée de la galerie , sont mues par (i) M. Baader réclame, à ce sujet, la priorité d'invention sur M. Brareiqh de Londrès , qui, dans sa sPécification d'une
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encore être simplifiés, comme il l'observe, si on trouvait, en perçant le puits, des sources d'eaux pures et abondantes, et si on les recueillait à une hauteur assez élevée , pour qu'on pût se passer de là première roue, de ses pompes , et de leur conduite. Nous remarquerons à cette occasion, que dans le cas même où il s'agirait, comme aujourd'hui , d'élever les eaux de la Seine, il se-
rait fàcile à l'auteur de supprimer l'une des
deux longues conduites qu'il établit sur le sol._ de la galerie, en plaçant au bas du puits des pompes qui seraient mues, comme les pompes supérieures, par la machine intermédiaire, et patente pour ses presses hydrauliques , parle d'un moyen de communiquer le mouvement et la force d'une machine à une autre , quelle, qu'en soit la distance , par des tubes remplis d'eau.
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